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20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 18:25
sriimg20041022_5289344_0.jpgVia le bloc note de Bertrand Duperrin, je suis tombé en arrêt devant cette vidéo.
Son auteur est déjà très connu (si vous êtes un fidèle lecteur de SOS...SES, vous l'aurez reconnu),  je ne ferais pas de commentaire ...
Il suffit  de relire quelques billets précédents comme celui ci par exemple ou encore celui là




Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais qu'est-ce que j'ai fait comme progrès en anglais depuis que je suis sur le web (vous avez vu ? dans la colonne de droite, on peut même traduire SOS...SES en anglais et en allemand, c'est dingue ^^)






et surtout ne me dites pas que...


prunelle-1.jpg

 

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commentaires

L
de rien ils sont justifiés car etant donné que j'ai quitté la filiére économie ( Langues étrangéres appliquée ) vous me permettez de me tenir informé de l'actualité économique et de continuer a suivre en quelque sorte des cours d'éco et au passage je voudrais vous remercier ( et oui encore :D) pour la facon dont vous essayez de rendre plus compréhensible le web 2.0 et grace a vous je me suis mis au flux rss et je vais peut-étre me mettre a del.icio.uscomme quoi , nous les jeunes pouvons quand meme apprendre des choses des plus "vieux" ( sans vouloir étre méchant ) dans un domaine comme l'internet.
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J
Effectivement, cet usage du temps est une caractéristique de la modernité (cf "les temps Modernes" de Charles Chaplin et même "Métropolis" de Fritz Lang). COMMENTAIRE : Ce qui me semble dominer dans Métropolis (1927) c’est le conflit d’intérêt qui existe entre la classe dominante (genre « maîtres de forges ») prêt à robotiser (lobotomiser) ses travailleurs esclaves (prémonitoire du national-socialisme). La révolte totale de ceux-ci risquait de faire revenir la société à un temps pré -industriel (casse de l’outil de production) .Mais la médiation du contremaître (symbolisant ici les syndicats ouvriers, régulateurs, médiateurs  - malgré ce qu’il pourrait sembler-  des conflits générés par des situations jugées inacceptables) sauve le dirigeant et son usine. (plus près de nous, c’est la CGT et G.Seguy  qui réussirent à arrêter la grève générale de Mai 68.Mais plus ce temps est rationnalisé, pressé, découpé, structuré, rentabilisé...plus les individus ont besoin de retrouver des marges de manoeuvre pour ne pas être déshumanisés. Les salariés essayent de gagner quelques minutes de convivialité sur leurs lieux de travail (autour des pauses...), les élèves flânent dans les couloirs, bavardent en classe (c'est aussi un moyen d'échapper aux diktats de l'enseignant), les français n'ont jamais été aussi nombreux à faire des randonnées....Ils ont aussi les premiers consommateurs de somnifère et tranquilisants....Ce qui fait le bonheur des psy et des coachs en tout genre... Le problème est d'arriver à faire le partage entre ce temps de production (il faut absolument être efficace, faire quelque chose) et ce temps de retour à soi même...On retrouve alors le même débat que j'ai souvent en classe lorsqu'aborde la notion de productivité avec les élèves: souvent, un élève prend la parole et me dit "mais m'sieur, à quoi cela sert d'aller plus vite ?"Vaste question évidemment, COMMENTAIRE : Bravo, cher professeur, tu as tapé dans le mille. Pour faire court et éviter une exégèse moins pertinente que le texte, je vais citer une réflexion de mon maître en psycho - sociologie : «  … La classe est le lieu où s’appliquent des règlements et où se déroulent des programmes en vue de l’obtention d’une sanction établissant la conformité à un modèle pré-établi. Dès lors exagérément encombré, le temps d’étude n’est plus le temps réel, le temps personnel où la disponibilité de l’être pourrait s’éduquer, incluant l’histoire et la vie affective. Même en tenant compte de la discontinuité de ces séquences, c’est encore de l’espace que l’on trouve dans les « interstices » ou, si l’on préfère, tout n’est que chronologie. Il ne saurait être question, dans ces conditions, de voir dans la classe un lieu possible de l’ouverture à autrui à travers une expérience des relations, tant avec le maître qu’avec les autres élèves. La découverte de ce qu’il peut y avoir de spécifique à la situation de groupe, notamment la fonction de « médiation tournante » ou « la réciprocité médiée » (Sartre) ne saurait non plus, sauf rare exceptions, s’y effectuer … ». (Jacques Ardoino, Education et Politique, Gauthier-Villars, 1977, p.19). Dans la classe,  deux modes de fonctionnement  se trouvent donc , en début d’année,  en rivalité. Le « groupe » des élèves qui veut  se vivre en tant que groupe (il a  été dit qu’un groupe se travaille et travaille. Peut-il se mettre à travailler, à produire avant qu’il ne se soit constitué en groupe ?), et de l’autre côté un enseignant qui a , de prime abord, un  projet extérieur au groupe. « …L’ordre formel, organisationnel, bureaucratique, des principes, des procédures et des techniques, sera constamment déjoué et menacé par la réalité des processus informels, clandestins et anti- bureaucratiques (G. Lapassade). Le «  sociogramme » est, à tous les sens du mot, le négatif de « l’organigramme ». Le « spontané », refoulé par l’organisation, maintient sa demande aux portes mêmes de l’univers rationalisé. C’est la dialectique continuelle du « chaos » et du « cosmisé » (R Meignez). …» ( J Ardoino, op. cit., p.75). Voilà pourquoi tes élèves essaient d’agrandir les interstices dans lesquelles ils se sentent vivre selon leurs affects, pulsions, etc. au grand dam de ta conscience professionnelle et surtout de ton souhait de les sortir du magma fusionnel du groupe classe (ersatz de la matrice protectrice de leur mère) dans lequel ils resteraient bien, pour les faire accéder à l’individualité consciente et raisonnante. Etc.
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C
Dans Metropolis, je faisais allusion à cette image qui m'avait marquée où l'on voit un travailleur écartelé par les aiguilles d'une horloge, essayant de retenir le temps. Pour le reste, je suis d'accord sur l'interprétation du film avec une dose de polémique sur le rôle de la CGT en 1968 (il n'y a pas qu'à cette période que la CGT a décidé de réguler les conflits sociaux pour éviter qu'ils ne débordent en émeutes incontrôlables: on retrouve alors la thèse d'Elias sur les processus d'auto-contrôle ^^ à travers la régulation des conflits sociaux).Quant à la classe, je ne connaissais pas cette interprétation qui me paraît fructueuse (il faut donc que je complète ma culture générale par quelques lectures ^^). Je comprends alors mieux les résistances des élèves...
L
effectivement ceci ne peut pas laisser de marbre.Internet va changer le monde beaucoup plus que l'on ne le pense. et justement j'en profite pour dire , en relation avec votre article sur la "longue queue", qu'il va falloir des gens comme vous et nous ( les lecteurs de ce blog je veux dire ) qui sauront étre capable de manipuler l'economie et l'internet pour créer de nouveaux modéles économiques sur internet.Et puisque vous dites que l'on peut vous proposer des sujets de billets j'aimerais vous demander si vous pouvez ,dans la mesure du possible, faire un billet sur ce sujet.  C'est a dire les modéles économiques de l'internet , existants et futurs .bravo pour ce blog que j'ai découvert grace aux conseils de mon prof d'éco de terminale de l'an dernier, et bonne continuation
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C
C'est une bonne idée lukana.A ma connaissance, pour le moment, le web 2.0 s'appuie essentiellement sur le modèle de la longue traîne. Ceci dit, j'ai fait un article récemment sur les frontières du gratuit et du payant (cf article "quelques clés économiques pour ouvrir la boite de Pandore) qui répond partiellement à ta curiosité.Je suis comme tout le monde, je découvre, j'apprends, j'essaye de comprendre, je diffuse et je discute puis je découvre, j'apprends etc......Vaste programmeMerci pour les compliments
J
J'ai rêvé à la retraite durant 42 ans Je me lève du pied droit tous les matinsJ'écoute C Foraison 1h30 par semaine (et ce n'est pas assez).J'écoute N Sarkorzy 2 mn par semaine (et c'est trop). « Rien n’y fait, voici le temps des horlogers. L’impératif économique convertit chaque homme en chronomètre vivant, signe distinctif au poignet. Voici le temps du travail, du progrès, du rendement, le temps de production, le temps de consommation, de planning ; le temps du spectacle, le temps d’un baiser, le temps d’un cliché, un temps pour chaque chose (time is money). Le temps - marchandise. Le temps de la survie ». Raoul Vaneigem, traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, Gallimard 1971, p. 234.
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C
En pleine période situationniste JPF ^^Effectivement, cet usage du temps est une caractéristique de la modernité (cf "les temps Modernes" de Charles Chaplin et même "Métropolis" de Fritz Lang).Mais plus ce temps est rationnalisé, pressé, découpé, structuré, rentabilisé...plus les individus ont besoin de retrouver des marges de manoeuvre pour ne pas être déshumanisés. Les salariés essayent de gagner quelques minutes de convivialité sur leurs lieux de travail (autour des pauses...), les élèves flânent dans les couloirs, bavardent en classe (c'est aussi un moyen d'échapper aux diktats de l'enseignant), les français n'ont jamais été aussi nombreux à faire des randonnées....Ils ont aussi les premiers consommateurs de somnifère et tranquilisants....Ce qui fait le bonheur des psy et des coachs en tout genre... Le problème est d'arriver à faire le partage entre ce temps de production (il faut absolument être efficace, faire quelque chose) et ce temps de retour à soi même...On retrouve alors le même débat que j'ai souvent en classe lorsqu'aborde la notion de productivité avec les élèves: souvent, un élève prend la parole et me dit "mais m'sieur, à quoi cela sert d'aller plus vite ?"Vaste question évidemment, si je prends l'approche économique, je peux lui répondre que grâce aux gains de productivité, les salariés ont gagné plus de pouvoir d'achat, leur temps de travail a baissé au profit du temps libre; d'autres vont montrer l'apparition d'un néo-productivisme qui peut conduire à des dérives (cf P.Azkenazy, notamment sur certains types d'accidents du travail)...si je chausse les lunettes de quelques philosophes, effectivement, on peut raisonner en termes de marchandise, d'aliénation...

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