taux d'immobilité sociale * 50.7% 40% 37.6% 36.5% 35.1% 35.3%
* Sur 100 hommes actifs, ayant un emploi, de 35 à 59 ans, combien appartiennent à la catégorie sociale (CSP / PCS) que leur père ?
source: Vallet L.A., Revue française de sociologie, Janvier-Mars 1999 et INSEE Données sociales 2006.
Quelle a été l'évolution entre la génération des pères et celles des fils ? Analyse à partir de la table de mobilité sociale Enquête FQP 2003

Quelle a été l'évolution récente de la situation des jeunes (2002 - 2004) ?
"Ces jeunes ont dû faire face entre 2001 et 2004 à une conjoncture qui s’est considérablementn dégradée. Ainsi, leur taux de chômage, de 11 % en mars 2004, représente presque le double du taux de chômage en mars 2001 des jeunes sortis de l’enseignement supérieur en 1998. Pourtant, ce taux de chômage reste largement inférieur à celui de l’ensemble de la génération qui était de 16 % en 2004. Globalement, 71 % des jeunes en emploi sont en contrat à durée indéterminée trois ans après leur sortie de l’enseignement supérieur et 74 % occupent des emplois de cadre ou de profession intermédiaire. Cependant, l’accès au statut cadre est minoritaire pour les formations en dessous de bac+5.
Avec un taux de chômage de 11 % après trois ans de vie active, les sortants 2001 de l’enseignement supérieur sont dans une situation plus difficile que leurs prédécesseurs de la Génération 98 pour lesquels le taux de chômage était de 6 %. Cependant, leur position face au chômage reste globalement plus favorable que celle des sortants de l’enseignement secondaire. En mars 2004, 16 % de l’ensemble de la « Génération 2001 » est au chômage. Les sortants de l’enseignement supérieur sont également plus nombreux à accéder à un emploi stable : 71 % d’entre eux occupent un contrat à durée indéterminée (CDI) ou sont fonctionnaires, contre 67 % pour l’ensemble de la génération.
source: Ceréq, enquête Génération 2001.
Que sont devenus les diplômés 3 ans après avoir réussi leur diplômes ?
Qui a dit que les diplômes ne servaient à rien ?
Quelle a été l'évolution des salaires de 1997 à 2002 ?


Je vous sens un peu troublé(e) par ces documents et les conclusions que l'on peut tirer.
Dans le premier article qui développait la thèse de Louis Chauvel, cela confirmait un sentiment qui est souvent partagé par beaucoup de monde: la panne de l'ascenseur social.
Avec cet article dont la fonction est de servir de contrepoint, on s'aperçoit que les choses sont beaucoup plus complexes que le "prêt-à-penser".
J'aimerais avoir vos réactions, qui, je le sais, ne manqueront pas de se produire.
Il y a là toute la difficulté mais aussi la richesse des sciences sociales.
Cet article doit beaucoup à l'article de Claude Bordes et son blog l'Anti-sophisme dont je suis un fidèle lecteur.
A signaler cette étude de l'INSEE très récente qui rend compte de la mobilité sociale (un lien à visiter impérativement ici)