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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 10:31
Ce week end, c'est le MIDEM à Cannes. L'occasion de réfléchir aux profondes mutations qui se jouent dans le secteur des industries culturelles, notamment avec le téléchargement et le peer to peer.
Loin de moi l'idée de vouloir traiter ce sujet complexe et passionnant en un seul billet. Il s'agit de donner quelques repères, qui seront sûrement discutés et discutables...

Je rappelle (pour les Anciens ou ceux qui vivent sur une autre planète) le principe: je met sur le réseau (mondial) des fichiers (audio, vidéo, textes...), d'autres pourront les télécharger gratuitement. Entre les internautes, c'est un jeu gagnant - gagnant: celui qui fait passer un morceau ne perd pas, il est même gagnant car il a lui aussi accès à tous les autres fichiers partagés. Les avantages sont certes liés à la gratuité, mais pas seulement: je peux écouter plus facilement d'autres styles musicaux... Un autre intérêt est la découverte de nouveaux talents (qui ont mis leurs oeuvres gratuitement sur le réseau)...

Evidemment, les producteurs, les marchands sont très hostiles à ce nouveau système de diffusion: ils perdent la main-mise sur ce marché. Leur argumentation est basée sur le principe simple: le peer-to-peer = gratuit = pas d'argent pour la création...Ils vont donc tenter de mettre des "barrières" pour continuer de contrôler le marché. Les verrous sur les CD pour interdire la copie, le manque d'interopérabilité (impossibilité d'écouter un CD ailleurs que sur le stockeur approprié, par exemple, impossible de lire certains CD dans sa voiture alors qu'il était lisible sur une chaine hi-fi), les DRM qui sont des marqueurs qui suivent les téléchargements sur internet et qui vont fouiner dans les disques durs.

On a donc un jeu à trois: les créateurs (dont certains sont très favorables au téléchargement cf l'appel lancé dans le Nouvel Obs en février 2005 "Libérez la musique"), le public et entre les deux, des intermédiaires-marchands: producteurs, maisons de disques - 93 % du marché sont aux mains de 4 grands groupes-, distributeurs, grands magasins type FNAC ou Virgin.

La question qui pose problème est celle du financement de ce secteur. Dans le modèle traditionnel, les intermédiaires organisaient la rareté pour que le public paye pour accéder aux oeuvres. Dans le coût de fabrication d'un CD, le créateur ne reçoit en moyenne que 5 à 10 % du prix de vente, plus de 30 % sont des frais de distribution...

Avec l'arrivée du numérique et du peer-to-peer, tout change: les copies se transforment en clone (la qualité d'un mp3 ne s'altère pas lorsqu'on multiplie les copies), le public et les artistes peuvent se passer de plus en plus des intermédiaires grâce à la baisse des coûts (de diffusion et d'enregistrement), ceux qui donne "le la" ne sont plus les professionnels de la musique, mais les innovations technologiques de l'industrie informatique (on peut penser à Steve Jobs avec itunes, ipod et maintenant iphone), ce qui accentue la perte de pouvoir des intermédiaires traditionnels.

le marché du disque
Alors quand la litanie des chiffres des ventes de disques tombe, la colère des intermédiaires gronde, réclamant toujours plus de sanction contre les dangereux pirates qui mettent en danger la création culturelle...

Le marché du disque en France a continué à régresser en 2006 pour la quatrième année consécutive. Avec une baisse de 10,7 % en valeur (chiffre d'affaires, prix de gros éditeur) et de 26,6 % en volume (nombre d'unités vendues) par rapport à l'exercice 2005, l'heure est à la mobilisation générale. (le Monde du 22 janvier 2007)







Quels contre-arguments peut-on apporter ?

- la création sera-t-elle encouragée en empêchant le peer-to-peer et la gratuité ?
L'invention de la radio a-t-elle fait disparaitre l'industrie du disque et des spectacles (on pourrait reprendre les mêmes arguments), le magnétoscope a-t-il tué le cinéma etc...

- mais alors, comment financer la création si tout est gratuit ? Là encore, il y a plusieurs éléments de réponse.
    - le gratuit, ça rapporte !
Hé oui, la fondation Mozilla, qui propose le navigateur gratuit firefox (concurrent d'Internet Explorer) a annoncé un chiffre d'affaires global de 45.5 millions d'euros en 2005 (contre seulement 4.46 en 2004 !). Comment est-ce possible ??? C'est un mécanisme économique qui commence à être connu. Il repose sur l'économie de réseau: un navigateur, un logiciel n'a d'utilité que s'il existe un réseau. j'ai peu d'intérêt à avoir un téléphone portable si quelques personnes en possèdent un; c'est beaucoup plus intéressant si des millions de personnes sont équipées: le raisonnement s'applique aussi à XP, Vista, Office, Firefox...leur large diffusion démultiplie leur utilité et permet d'amortir plus facilement les coûts de distribution. Les communicants engendrent alors d'autres communicants. L'économie de réseau fonctionne à coûts décroissants: plus elle s'agrandit, moins elle coûte, plus elle rapporte. En effet, elle rapporte par les liens sponsorisés sur les sites (regardez vous verrez ces liens fleurir dans les années qui viennent sur You Tube, sur les blogs etc...). Elle rapporte parce que le réseau favorise le bouche à oreille: ce qui compte pour vendre un livre, un CD sur un site comme Amazon, ce sont les avis, critiques et forum de discussion qui ont pour fonction de réduire l'incertitude de chacun sur l'intérêt d'acheter ou non les oeuvres proposées.

     - on peut trouver des recettes ailleurs. Une des artistes les plus piratées est Madonna (avec son dernier album). Or il se trouve que c'est également une des artistes les mieux payées au monde ! Ses albums se vendent, ses singles aussi, et elle réussit à multplier les produits dérivés (on pense notamment aux sonneries de portables etc...). On a déjà des taxes sur les CD et DVD vierges...

Je voudrais terminer ce (trop) long billet par quelques perspectives d'avenir: je crois que c'est cette semaine que Kodak a annoncé la fermeture d'un labo de recherche dans l'argentique... Kodak n'a pas su anticiper l'avenir, le numérique, qui, comme avec le peer-to-peer, change la donne économique. J'ai déjà montré dans d'autres billets que la révolution que nous sommes en train de vivre touche l'éducation, la politique... elle participe à un mouvement plus vaste de décentralisation et de démocratisation (de l'information, de la culture, du savoir...)qui n'est pas sans posé des problèmes mais qui offre aussi de nouvelles potentialités. Nous sommes juste dans une phase intermédiaire...

Voici des extraits de Libération du samedi 27 janvier 2007


Chris Anderson, économiste, pronostique la fin des poids lourds de l'industrie musicale :
«Un effondrement du système traditionnel»
Par Christophe ALIX

Vous soutenez que la distribution numérique des produits culturels permettra d'en vendre plus, mais dans des quantités moindres. Qu'est-ce que cela signifie ?
Le monde de la musique physique, qui est celui d'une consommation de masse standardisée, est caractérisé par la rareté des canaux de diffusion (radios et télévision essentiellement) et l'espace forcément limité des points de vente. D'où la nécessité de se concentrer sur les goûts les plus évidents, les plus communs du public, autrement dit les blockbusters et le top 50.
En donnant accès à un espace illimité, accessible depuis n'importe quel point la planète, l'Internet a mis à terre cet ancien modèle. Dans la musique comme dans le reste des industries culturelles, la migration vers le numérique signifie qu'il y a désormais la place pour un choix infini et donc une demande illimitée.

C'est le triomphe des niches,
small is beautiful ?

Nous assistons à l'effondrement final du système traditionnel avec un transfert du pouvoir, déjà entamé, vers les créateurs et les consommateurs.
Sur le Net, il n'y a plus une seule cible, un public, vous pouvez vous intéresser à tous les goûts des consommateurs et de milliers de microcommunautés. Je me fous du top 50, vu que je peux satisfaire toute ma curiosité en découvrant des milliers de titres de fond de catalogue auxquels je n'avais plus accès depuis longtemps dans les magasins.

Est-ce à dire qu'il n'y aura plus de Madonna ou de Beyoncé ?

Non, mais la part relative de ces poids lourds de l'industrie musicale ne va cesser de baisser. Plutôt que d'avoir quelques très gros morceaux à 10 millions d'exemplaires écrasant tout le secteur et dictant la loi des majors, on va avoir quelques très beaux succès à deux millions d'exemplaires et des dizaines de milliers d'artistes à quelques centaines d'exemplaires ou même moins.

Que conseilleriez-vous aux majors ?

Je leur conseillerais de signer bien plus d'artistes et de passer directement au top 2000 ! L'ennemi, ce n'est pas ce que l'on appelle la piraterie, qui est un terme inapproprié puisque la fréquentation des réseaux P2P n'a rien de criminelle, c'est la volonté de faire perdurer un modèle qui n'a plus aucun sens à l'ère de la profusion numérique...
Le fait que les indépendants s'en tirent aujourd'hui mieux outre-Atlantique que les majors montre que l'Internet est un véritable vecteur de diversité musicale.

Ces derniers peuvent-ils réellement s'affranchir des maisons de disques ?

Techniquement parlant, les artistes n'ont plus besoin de maisons de
disques, oui. Ni pour se produire ni pour se faire connaître, comme l'illustre la puissance colossale du bouche à oreille en ligne. Ils peuvent également trouver des voies de distribution alternatives sur le Net, et demain de nouvelles sources de financement comme la publicité. Si elle veut survivre, l'industrie musicale doit s'adapter et proposer de vrais services en arrêtant de se positionner comme un vendeur d'enregistrements. Elle doit arrêter de prendre les consommateurs pour des pirates doublés d'idiots prêts à se laisser séduire par leur marketing d'un autre âge.

"On copie, on copie...Et un jour on fait une oeuvre" Pablo Picasso

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24 janvier 2007 3 24 /01 /janvier /2007 14:50
Les choix d'orientation en fin de seconde sont des moments importants (même s'il ne faut pas surestimer leur portée: on ne joue pas sa vie !).
Cette époque de l'année est propice à la réflexion: les lycéens de seconde ont découvert l'option SES, les familles vont proposer des voeux d'orientation lors du conseil de classe du deuxième trimestre.

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Je me souviens en fin de troisième, j'étais comme tout le monde ne sachant pas trop quoi faire En fait j'avais un désir secret d'être dessinateur de BD, ma passion de l'époque.
Je me souviens d'être allé voir le professeur principal (à l'époque professeur d'Histoire Géographie), pour lui soumettre mon projet d'être professeur d'Histoire ou instituteur. Sa réponse fut évidente:

"Ah mais c'est simple, il faut faire un bac C , on peut tout faire avec...".

En seconde au Lycée, rebelote: que faire après la seconde ?

"avec un bac C, on peut tout faire..."

Moi, l'idée de faire des sciences physiques, des maths durant 8 à 9 heures par semaine me rebutait profondément.

Je n'en voyais pas l'intérêt, alors que j'aimais l'histoire, les sciences économiques et sociales, la philosophie, la politique...

" oui, mais tu verras, avec un Bac C, tu pourras faire ce que tu veux après..." dixit mes parents...

Après d'âpres discussions , je suis passé en première B, puis Terminale etc... J'ai gardé de bons souvenirs des cours, et des études (sinon je ne serais pas ce que je suis devenu). Mes années lycée m'ont laissé de très bons souvenirs et m'ont bien préparé pour l'enseignement supérieur.

Je me demande si quelque chose a changé depuis le début des années 1980...

Voici ce que je lisais dans le Nouvel Obs de la semaine dernière:

Programme indigeste, élèves dégoûtés, niveau scientifique insuffisant...
Zéro pointé pour le bac S ! (...)
Un bac trop sélectif
Si le nombre de bacheliers a bien explosé, passant de 60 000 dans les années 1960 à 500 000, celui des bacs S a, lui, tout juste doublé. Il diminue même depuis 1995. «Autrefois, un bac sur deux était un bac S, aujourd'hui, c'est à peine un quart», explique Daniel Duverney, professeur en classe prépa à Lille et auteur d'un rapport sur le bac S (...)

Un programme indigeste et inefficace
C'est de loin le bac général dont le programme est le plus chargé, avec jusqu'à 32 heures de cours par semaine et parfois davantage, contre 26 seulement en L. Mais là n'est pas le principal souci : «En sciences physiques notamment, je défie quiconque d'y comprendre quoi que ce soit!», lance Jean-Charles Pomerol, le président de Pierre-et-Marie-Curie, avec son franc-parler (...)

Un niveau insuffisant en sciences
Le bac S n'offre plus, selon certains spécialistes, les fondamentaux nécessaires en mathématiques. Plusieurs responsables d'école d'ingénieurs et une poignée d'entreprises, parmi lesquelles EADS et Michelin, se sont récemment émus du niveau des jeunes ingénieurs (...)
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Bigre ! Le journal n'y va pas de main morte. C'est encore une fois un peu trop caricatural pour être crédible, mais cela fait partie d'une longue série d'articles qu'on voit fleurir en ce moment sur la crise dans l'Education Nationale

Ceci dit, le discours "avec le bac S, on peut tout faire..." fait des ravages:

  1°)  il faut qu'on m'explique l'utilité de faire des dizaines d'heures de physique, de SVT, de maths en première et terminale...pour ensuite, faire des études de droit, d'histoire, de sciences humaines... ? Il paraît même que de bons élèves littéraires sont en S (ce qui explique en partie le déclin de la filière L). Je les plains...

   2°) en voulant tout faire c'est-à-dire une filière d'élite, d'excellence et une filière généraliste, on n'atteint aucun des deux objectifs (mettre en avant des scientifiques et faire aimer les maths)! C'est un peu le sentiment que j'ai à la lecture des rapports et des articles sur la filière S.

Entendons-nous bien: il ne s'agit pas de dénigrer la filière S, mais de remettre en cause l'usage que les parents ou les enseignants font de cette filière. Faire un bac S n'a du sens que si l'on a des prédispositions pour les sciences. C'est à cette condition que l'on formera des scientifiques.
Si les matières littéraires ont un poids certain en S (pour attirer les élèves moins scientifiques), alors on aura peu valorisé les scientifiques.

A chaque filière sa spécificité, ou alors on fait une seule filière d'enseignement général (avec options).

En attendant, voici deux vidéos sur la filière E.S. dont vous savez tout le bien que je peux en penser par ailleurs (même si elle est évidemment critiquable par certains aspects, y compris notre enseignement en sciences économiques et sociales).
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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 09:17
On n'est pas en finale, je termine 11ème !

Hé oui, hélas: samedi, SOS...SES était encore qualifié pour la finale avec 266 votes (9 ème position), mais ce matin, c'est un blog (pour lequel j'ai voté) qui était placé 18 ou 19ème hier et qui a connu une progression spectaculaire en un jour pour atteindre la 9ème place (291 voix).

Je termine donc 11ème (avec 270 voix),
il m'a manqué 15 voix pour dépasser le 10 ème. C'est la dure loi de la compétition.

Tant pis. Je remercie toutes les personnes qui ont un petit clic pour SOS...SES, j
e ne pensais pas que tant de monde puisse me soutenir. Merci encore.


Ce festival m'a permis de connaitre de nouvelles personnes et
je souhaite bonne chance aux 10 finalistes pour cette semaine.

"Il perd, celui qui sait ce qu'il va faire s'il gagne. Il gagne, celui qui sait ce qu'il va faire s'il perd" (Machiavel 1469-1527 ) Source de la citation inconnue.



En guise de lot de consolation, j'ai choisi de faire mon propre classement.

Ecrire des billets pour un blog est une activité totalement nouvelle. C'est le 150 ème billet aujourd'hui.
J'ai donc choisi de vous communiquer ce que je considère comme des billets qui ont compté pour moi (le nombre de lecteurs ou de commentaires n'est pas un critère qui a été pris en compte).


-
C'est d'abord son titre qui m'a encouragé à le travailler, la mise en forme n'est pas encore géniale, mais j'étais satisfait de l'idée de faire apparaître mes commentaires personnels et quelques exemples bien choisis pour illustrer

-  Parmi tous les billets que j'ai écris, c'est peut être celui-ci qui m'enchante le plus (encore aujourd'hui). De l'humour, de l'actualité, de la synthèse, un sujet intéressant, un plan structuré qui coule de source, de bonnes images...

- Une série de 3 billets liés à un film culte, qui traite d'un problème important sous une forme plus amusante que les traitements habituels (texte, graphiques, statistiques)

- Une autre série de 3 billets: je progresse dans la mise en forme, la longueur e
st encore importante mais supportable, les illustrations sont satisfaisantes, les commentaires pour le coup sont denses, la discussion est serrée, pour la première fois j'ai l'impression d'utiliser à plein le potentiel du blog.

-Une question importante pour titre, des chiffres, des schémas, des liens: bref du fond et de la forme, c'est aussi ce que j'essaye de faire mais sur ce billet, je pense avoir rempli pas mal des objectifs fixés.

- Parfois certains billets demandent plus de temps que d'autres. Celui-là a le meilleur rapport qualité / temps passé. Le sujet est plaisant (dirons-nous), l'aspect multimédia est mis en avant, le texte est en retrait.

- Celui là est assez particulier: j'ai voulu mélanger vidéo (pour avoir des informations) et texte (un témoignage émouvant). Je sais que cela a touché pas mal de lecteurs et lectrices. J'ai pu sentir le poids du blog: écrire, c'est être lu; être lu, c'est être ressenti, réfléchi par quelqu'un d'autre...


- Un article sur la pratique professionnelle, la pédagogie et l'école (qui est d'ailleurs d'après le sondage une des plus fortes demandes des lecteurs et lectrices). L'inspiration, le vécu de mes cours m'a beaucoup aidé, je suis particulièrement satisfait des illustrations et du contenu.

- Un billet qui me plait pour deux raisons: l'idée d'écrire et de mettre des liens en interactivité (une sorte de message codé, qui peut être humoristique cf "on n'est pas des pros" cliquez sur le lien, moi cela me fait marrer encore...), et puis je faisais connaissance avec le flash...

- Le dernier billet: c'est sûrement le prochain...

un petit cadeau pour les lecteurs : ce lien (film d'animation à grand spectacle, spéciale dédicace pour chriscraft, une amie des insectes et à Jérôme, un ami des animaux) voir ici




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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 14:04
Il y a quelques jours, le Conseil d'Analyse Stratégique (ex Commissariat au Plan) a remis un rapport au premier ministre concernant les métiers à l'horizon 2015 (voir ici).
Ce rapport est très riche, je voudrais me consacrer sur l'aspect de la mixité professionnelle qui me concerne à double titre: je suis enseignant et l'orientation fait partie de mes compétences professionnelles en partie, je suis père de 3 enfants (1 fille et 2 garçons) et l'éducation garçons-filles est l'objet de questions  et de discussions.

Quels seront les métiers qui vont recruter ?

 
















L’économie poursuivra sa tertiarisation. Entre 2005 et 2015, cinq domaines professionnels des services devraient concentrer l’essentiel des créations d’emploi : ce sont les services aux particuliers (400 000), la santé et l’action sociale (308 000), les transports et la logistique (225 000),les métiers administratifs (197 000) et le commerce et la vente (194 000).

Il est vrai que ces métiers correspondent à des besoins:
    
- vieillissement de la population mais aussi maintien d'une forte fécondité (nous sommes vice-champion d'Europe !); progression de l'activité féminine vont exiger de plus en plus de services à domicile.
     - L'intensification des échanges économiques (au niveau européen et mondial) va créer des débouchés dans les transports, le commerce et la vente.

ces créations d'emplois seront beaucoup plus nombreuses dans les métiers reposant et exigeant des "compétences relationnelles" (savoir écouter, parler, conseiller...bref les fameux "savoir être").
Dans les métiers de l'industrie, du bâtiment et des services administratifs, les gains de productivité (liés aux nouvelles technologies comme les progiciels dont Clémentine nous a parlé ici) vont limiter les créations de postes d'exécution.
Ce mécanisme qui relie l'évolution de l'emploi, de la demande (ou de la croissance économique) et des gains de productivité est bien connu chez les élèves ayant suivi un enseignement d'économie.




la situation des femmes: quelques éléments de rappels

De 1982 à 2002, le nombre de femmes ayant un emploi a augmenté de 2 millions alors que celui des hommes progressait de 100 000 personnes. Le taux  d'emploi des femmes  est de 55 % contre 68 % pour les hommes, les écarts de taux de chômage entre homme et femme se sont réduits. Ce sont des signes évidents de progrès.

Pourtant, cette évolution de l'emploi féminin ne s'est pas faite dans les meilleures conditions:
 -
beaucoup de temps partiel (souvent contraint), de CDD,
 - des emplois féminins qui sont concentrés autour d'une dizaine de professions. En Bourgogne par exemple, sur plus de 450 professions recensées, 300 sont exclusivement masculines, 75 sont majoritairement féminines, 60 sont réellement mixtes...
Dans mon lycée, il est facile de constater que plus de 95 % des élèves de Sciences Médico -Sociales sont des filles et que 95 % des élèves de Sciences et Technologies Industrielles sont des garçons. Et pourtant, nous avons un groupe de réflexion qui fait un travail remarquable sur la "diversification de l'orientation des filles".


Que prévoit le rapport pour 2005 - 2015 ?

Les métiers de cadre qui vont créer le plus d'emplois sont malheureusement ceux qui sont très majoritairement masculins et parallèlement les métiers d'employés peu qualifiés qui vont créer le plus d'emplois sont essentiellement féminins. (voir tableaux ci-dessous).
Ce qui me choque d'autant plus que les filles, on le sait, réussissent mieux à l'école que les garçons...

Conséquence: j'ai peur que la situation se dégrade si on n'agit pas en faveur d'une plus grande mixité professionnelle (dans les deux sens d'ailleurs: les métiers "masculins" doivent se féminiser et les "métiers féminins" se masculiniser).


Il nous faut donc (ici je parle des parents, des enseignants, des employeurs, des politiques...) passer des voeux pieux (tout le monde est d'accord) à des actions volontaristes.


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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 10:13

Je fais un bilan, en ce début d'année 2007, de SOS...SES. Lorsqu'en juin 2006, j'ai eu l'idée de créer ce blog, c'était pour apporter un "plus" à mes cours de sciences économiques et sociales...Puis je me suis aperçu que cela me permettait aussi de satisfaire mon intérêt personnel: approfondir certains aspects des programmes, intéresser davantage les élèves à cette matière, rebondir sur l'actualité, visiter le réseau et acquérir des compétences dans ces nouvelles technologies...

Mais en plus, cerise sur le gâteau, je m'aperçois que cela intéresse de plus en plus de personnes, bien au-delà du cercle restreint de mes élèves.

Des amis, des collègues, de nouvelles connaissances s'ajoutent chaque mois comme lecteurs et abonnés (j'ai plus de 56 abonnés à la newsletter...). Lundi, Julien (Terminale E.S.) m'a montré le journal des lycéens Phosphore qui a fait un petit papier sympa sur le blog...

Il y a eu en 6 mois, plus de 90 000 pages vues, 20 000 visiteurs uniques, le mois de décembre a battu tous les records (plus de 20 000 pages vues). Ces chiffres donnent le vertige...

Vous le savez, je me suis inscrit au concours du festival de la créativité sur internet pour faire connaitre le blog et en même temps pour découvrir d'autres sites. Je me suis aperçu qu'il y a beaucoup de blogs collaboratifs qui traitent de l'actualité d'une région ou d'une ville (ils sont d'ailleurs en tête du concours). Leur travail est remarquable: tant sur la forme (présentation, rubriques, aspects multimédia) que sur le fond (interactivité, information, débat...). L'exercice de la citoyenneté connaît un nouveau souffle à travers ces initiatives.

Mon blog est un peu différent: il s'agit d'utiliser les apports des sciences sociales pour tenter de décoder les faits d'actualité et de les relier à des tendances de fond de l'évolution économique et sociale. J'ai aussi voulu illustrer par des photos, des anecdotes, des liens et des commentaires les différents sujets abordés.

 

Je voudrais déjà remercier toutes les personnes qui ont voter pour SOS...SES...Je ne pensais vraiment pas que plus de 200 personnes puissent cliquer pour défendre un blog de sciences économiques et sociales !

 la fin des votes est fixée au samedi 20 janvier à minuit: en ce moment, je suis qualifié à la huitième ou neuvième place; mais il y a très peu d'écart entre les derniers candidats (tout au plus une dizaine de voix). Rien n'est donc joué, loin de là...

Vous ne pouvez voter qu'une seule fois à partir de votre ordinateur, il faut donc soit trouver de nouvelles personnes, soit d'autres ordinateurs pour augmenter les votes.

Continuez les votes

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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 05:31

Create Your Own


Samedi 20 janvier, c'est la clôture des votes pour le festival de la création sur Internet de Romans.
Pour le moment, je dépasse les 115 votes. C'est inespéré, mais avec vos votes, je commence maintenant à y croire...
Mais cela reste encore un peu insuffisant car je dois être 11ème d'après mes estimations.

Comme dirait n'importe quel animateur de téléréalité digne de ce nom, cela va se jouer à quelques voix, le suspens est total...

Plus que quelques heures avant la  fin des votes...

Si vous souhaitez que SOS...SES continue l'aventure, votez ici (50 euros la seconde hors coût de l'opérateur)

CLIQUEZ SUR L'IMAGE



C'est la fin de longues semaines de compétition, seuls les meilleurs resteront en ligne après des heures et des heures de travail intense. Je laisse la parole à l'auteur de ce blog:

" Oui, alors je ne vous décevrais pas, je vais tout donner... C'est vrai, j'ai eu des périodes où ce fut difficile, j'avais perdu mes repères d'enseignant, seul, isolé derrière mon écran...Je n'ai pas craqué, ma famille (surtout ma femme) m'a beaucoup soutenu... C'est la dernière ligne droite, je réponds présent... votez pour moi..."

L'heure est grave, le choix est crucial... La France entière attend...
 
Alors mesdames et messieurs, qui allez-vous choisir ? Vers qui se porteront vos voix ? 

* mode Nikos Aliagas* bon je reconnais que "faire de la retape", c'est un métier, je n'ai pas l'étoffe ni le costume pour cela !!!

Create Your Own
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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 06:57
Cela fait quelques mois que je me ballade dans cette sphère que certains appellent Web 2.0; je n'arrête pas d'être surpris, étonné, intrigué par le potentiel qu'offrent ces nouvelles technologies.
Comme je suis plutôt visuel, j'ai trouvé ici deux schémas type "avant - après" qui laissent entrevoir les bouleversements que peuvent entraîner ces technologies sur le métier d'enseignant.
Je sais, cela fait un peu "poncif" mais j'ai vraiment l'impression qu'il y a un décalage qui se creuse chaque jour entre ce que je fais traditionnellement en classe, et ce que je pourrais faire.





Or, évidemment, cela ne va pas de soi: je veux dire par là qu'il ne suffit pas d'équiper les établissements pour qu'on se mette à utiliser le potentiel des TIC (technologies de l'information et de la communication)

A l'heure actuelle, je sais utiliser un PC, envoyer des mails, faire du copier - coller, réaliser des diaporamas, je connais une vingtaine de sites sur lesquels je peux trouver des informations sérieuses sur un sujet déterminé, j'arrive à manipuler des moteurs de recherche pour obtenir des informations sur un sujet donné... Et alors ?
On voit bien avec les deux schémas que les TIC, c'est bien plus que cela.

Ici, un collègue ( Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.)
a écrit un billet lumineux. Voici ce qu'il écrit à propos d'un exemple concret: les élèves, en cours de musique, devaient faire un travail sur Vivaldi. Je cite:

Les élèves avaient une feuille à remplir du genre : Années de naissance et de mort de Vivaldi, citez une oeuvre du compositeur, trouvez une anecdote, etc. La recherche se faisait sur le web, les réponses étaient données sur papier. La plupart des élèves sont tombés sur Wikipédia, et après une vingtaine de minutes, le travail était fait.
Est-ce de l'intégration des TIC? On pourrait être tenté de répondre oui. Et, ma foi, il est très heureux qu'un spécialiste du primaire ait amené ses élèves au labo. Mais si on fouille un peu plus, quelle différence y a-t-il entre cette activité, et cette même activité faite en bibliothèque dans un livre d'une encyclopédie qu'on y trouve ? Il n'y en a aucune. Si, par la suite, ces élèves sont amenés à mettre leur travail au propre et à utiliser un traitement de texte pour ce faire, il y a peu de différence entre le mettre au propre à la main ou à l'aide d'une dactylo. C'est là une utilisation ustensile de l'informatique.
Pouvait-il en être autrement ?
Au niveau de la recherche même, il faut amener les élèves à être toujours critiques face à leurs découvertes. Dans ce cas précis, aucun élève n'a pensé à comparer les différentes versions apportées par les différents auteurs de l'article. Ils recopiaient tout simplement l'information de cette page web. De plus, ils ne donnaient jamais la source de leur information. D'ailleurs, personne n'est allé sur une deuxième ressource pour comparer et vérifier les informations. Ils sont tous restés sur la même page, contents de pouvoir remplir le questionnaire. Comme ils devaient recopier le titre d'une oeuvre, aucun élève n'a eu l'idée de rechercher un fichier midi leur permettant d'en écouter des extraits (quelques ordis étaient pourtant équipés d'une carte de son). Les TIC donnent accès à une diversité de sources d'information et il ne suffit plus de trouver la bonne réponse à une question.
Bien intégrées, les TIC pourraient permettre de construire significativement le savoir. Pour poursuivre l'exemple, au niveau de la prise de notes, aucun élève n'avait accès à un wiki, un idéateur ou un outil semblable pour structurer, consigner et mettre en commun leurs données, des images ou du son. Si ces élèves avaient eu un blogue, certains d'entre eux auraient pu écrire un billet sur ce Vivaldi pour nous partager leur opinion, leur enthousiasme ou leur incompréhension de son oeuvre. Si ces élèves avaient eu un accès à un site web dynamique, via le système d'administration, ils auraient pu commencer la rédaction d'un article en vue d'une publication collective future.
Bien sûr, un ordinateur bien équipé fait plein de choses que d'autres machines faisaient auparavant. C'est une imprimerie et une maison d'édition. C'est une dactylo. C'est aussi un studio d'enregistrement, une chambre noire pour photos, une calculatrice, etc. Mais c'est aussi bien plus. C'est un amplificateur d'idées, un gestionnaire de données, des livres, une ludothèque, un système de téléphonie, un simulateur, un robot, des langages, etc.


Or, posons-nous la question de savoir pourquoi nous prenons du retard, qu'un fossé technologique est en train de se creuser entre la société, les technologies et l'école...

Personnellement, je pense qu'il s'agit d'abord d'un problème de formation. Comme souvent, dans l'Education Nationale (ce qui est paradoxal), on néglige le capital humain.

Utiliser ces TIC suppose, pour chaque enseignant:

- qu'il soit équipé, chez lui pour pouvoir tester, essayer... On peut regretter que notre profession n'ait pas été mieux considérée à ce niveau par l'autorité de tutelle (quant on pense à ce qu'on obtenu les médecins, on rêve). Mais aujourd'hui le coût de ces équipements a beaucoup baissé, il y a les logiciels libres...

- qu'il ait reçu un minimum de formation et d'information sur le sujet.

- qu'il ait du temps pour pouvoir réfléchir, coordonner, mettre en place des projets, des réflexions qui mobilisent le potentiel des TIC.

Force est de constater que ce sont les deux derniers points qui posent le plus de problèmes.

Je propose que chaque enseignant à terme bénéficie d'un crédit d'heures de "recherche-expérimentation", qu'il mène à bien un projet (si possible en équipe). Il serait en quelque sorte détaché durant un certain temps (à déterminer) de son service habituel.



Ce ne sont pas tant les connaissances dans notre discipline qui nous font défaut (on peux facilement les acquérir si on a les compétences fondamentales), mais plutôt la façon de les transmettre aux élèves. J'ai eu l'occasion en stage de mesurer à quel point nous pouvons patauger en ce domaine tant les choses sont complexes.

Or, si on est englué dans notre quotidien: préparer des cours, faire classe, évaluer etc.. il est quasiment impossible de mener à bien une telle réflexion qui est de plus en plus nécessaire pour changer nos pratiques.

A l'Université, les enseignants font de la recherche pour produire de nouvelles connaissances dans leur spécialité... Au lycée, les enseignants devraient faire de la recherche pour produire de nouvelles façons de diffuser le savoir au plus grand nombre. Ces recherches pourraient d'ailleurs faire l'objet de publication sur le net pour les diffuser à tous les autres collègues...

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7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 16:01
J'ai décidé de m'inscrire au festival de la création sur internet de Romans.

Le but de cet événement est de célébrer la créativité au moment où la toile est devenue accessible au plus grand nombre.
L'objectif est de démontrer que le web a libéré la création et qu'il permet de faire émerger une nouvelle génération d'artistes.

Bon évidemment, à priori, je me dis que l'idée me plaît bien à titre personnel. Effectivement, dans les catégories photos, BD, arts graphiques et vidéos (je n'ai pas encore regardé toutes les autres), on y trouve des blogs remarquables, d'une grande qualité et très créatifs.
Je ne saurais trop vous conseiller d'aller fouiller, vous verrez, vous ne serez pas déçus. Faites moi part de vos découvertes.

Je me suis inscrit dans la catégorie Expression Citoyenne qui se définie de la façon suivante:
Site/ blog citoyen (tenu par un non-professionnel de la presse ou des médias) qui prend part aux débats de société dans un souci d'information aux concitoyens et d'investigation. (Sujets divers comme la politique, la ville, les quartiers, les communautés).

J'ai trouvé que cela pouvait correspondre à SOS...SES...Je blogue !
Vous pouvez donc voter pour ce blog ici

Jusqu'au 20 janvier, ce sont les 10 blogs de chaque catégorie ayant reçu le plus de suffrages qui seront en finale.
Puis un jury sera chargé d'attribuer les prix symboliques. Chaque jury sera présidé par une personnalité et comprendra deux autres membres : une personnalité de l'Internet et un journaliste.





Evidemment, cela fait un peu concours de beauté (il est pas beau mon blog ?), ceux qui critiquent les blogs verront une fois de plus la confirmation du côté nombriliste des blogs.



Evidemment (bis), la multiplication de ce genre de concours (aussi bien fait soit - il) ne peut être qu'un sujet d'étude pour la sociologie: on sait que la compétition ( économique, sportive...) devient un mode de vie et de régulation sociale...


Pour autant, je pense que les blogs, le web 2.0. sont en train de bouleverser pas mal de mes représentations de citoyen et d'enseignant...
Je ne veux pas laisser croire que les enseignants, accusés de beaucoup de maux depuis quelques temps, n'ont rien à dire ou à faire dans cet espace.

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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 10:23

  1. En ce moment, je m'intéresse pas mal aux diaporamas.

  2. Je trouve que cette technique peut être relativement intéressante à utiliser.

  3. J'ai fait quelques présentations sous powerpoint et quelques essais avec Rock You (voir notamment ici et )

Cette image symbolise les sites les plus influents du web.
Vous devez sûrement en connaître quelques uns, non ?
Sinon cliquez ici et pointez votre souris sur l'image


Voici quelques nouvelles applications des TIC qui me paraissent très intéressantes.

J'ai trouvé ce site ici dans lequel on peut partager des présentations (un peu comme  les vidéos avec You Tube et Daily Motion)






Voici quelques exemples glanés qui montrent la richesse de ce potentiel technologique.

1 / Un diaporama qui montre quelques repères intéressants sur le web.



2 / un autre diaporama sur le phénomène des blogs.
 







3 / Une autre utilisation possible du diaporama... Le manager de l'année...Très drôle !
   
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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 08:00
  1.  
  2. En ce moment, je m'intéresse pas mal aux diaporamas.
  3.  
  4. Je trouve que cette technique peut être relativement intéressante à utiliser.
  5.  
  6. J'ai fait quelques présentations sous powerpoint et quelques essais avec Rock You (voir notamment ici et )


Cette image symbolise les sites les plus influents du web.
Vous devez sûrement en connaître quelques uns, non ?
Sinon cliquez ici et pointez votre souris sur l'image


Voici quelques nouvelles applications des TIC qui me paraissent très intéressantes.

J'ai trouvé ce site ici dans lequel on peut partager des présentations (un peu comme  les vidéos avec You Tube et Daily Motion)






Voici quelques exemples glanés qui montrent la richesse de ce potentiel technologique.

1 / Un diaporama qui montre quelques repères intéressants sur le web.



2 / un autre diaporama sur le phénomène des blogs.
 







3 / Une autre utilisation possible du diaporama... Le manager de l'année...Très drôle !
 

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