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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 06:22
blogorama.jpgBon, ce billet ne s'adresse qu'à ceux qui utilisent comme moi Firefox comme navigateur. 

Je ne veux pas que  Microsoft contrôle tout mon ordinateur, j'ai donc d'abord -par opposition- opté pour  l'autre  navigateur, celui de la fondation Mozilla (dont il faudra bien que je fasse un billet sur leur stratégie économique).

Parmi les lecteurs(rices) de SOS...SES de mai-juin, il y a :

- 50.27 % qui ont Internet Explorer (les pauvres ^^)
- 45.42 % qui naviguent avec Firefox
- les autres 4.31 % utilisent Safari, Opéra; Netscape...





Pour les 50 %, je leur conseille de passer à firefox, bien plus sympa et pratique. Pour ceux qui ont adopté le renard en feu (firefox ?), je leur indique une manipulation facile à faire et qui marche réellement (je l'ai testé).
Pour augmenter la vitesse de chargement des pages du web, rendez-vous sur cette page et suivez les instructions qui sont claires.
Vous pouvez également téléchargé cette extension qui se trouve ici.


voicivoila.jpg

Dans le même ordre d'idées, j'ai enfin compris l'utilité de del.icio.us (que j'ai incorporé dans mon navigateur). Je connaissais ce site depuis longtemps, mais tout est en anglais, pas forcément facile à comprendre (un peu comme l'épreuve du bac d'hier, non ?^^).
Pour le moment, je vois deux utilisations possibles:
- chaque fois que je repère un site intéressant, je le tague (?). Le résultat ? Vous l'avez en bas de SOS...SES, colonne de droite: j'ai réalisé un beau nuage de mots-clés en bleu. Si vous cliquez sur l'un des mots-clés, il vous renvoie aux sites que j'ai repérés.
- lorsqu'un site est tagué (?), il peut vous mettre en relation avec d'autres personnes qui ont elles aussi apprécié le site. On est dans une logique de fonctionnement de réseau social.

Enfin, voici la carte des édu-bloggeurs réalisé par Guitef. Ce sont toutes les personnes qui utilisent leur blog à des fins pédagogiques. Je m'y suis inscrit, mais n'ai pas pu mettre d'images. Comme on dit, plus on des fous et...




Ce matin, de 8h à 12h (ou 13h), c'est l'épreuve de SES.

Je pense à tous mes élèves, aux lecteurs(rices) de SOS...SES et aux 85 000 candidats du bac ES. Plusieurs billets dans les heures / jours suivants seront consacrés aux sujets du Bac.

divers020.gif

Allez, bon courage !

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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 06:22
Animbac06.gifBeaucoup d'élèves pensent que leurs notes seraient différentes si  leur copie était corrigée par un autre professeur. Certains pensent même qu'ils sont "catalogués":  "Ouais, de toutes façons, avec mr F, j'ai 9 et pas plus, quoique  je fasse".
A travers ces anecdotes, c'est en réalité la question de la justice qui est posée.
Si je pense que la note ne récompense pas mon mérite de façon "juste", alors à quoi bon travailler ?


Les recherches sur la fiabilité de la notation nous apportent plusieurs éléments (source Sciences Humaines HS spécial l'école en question octobre-novembre 2006).

On a fait corriger des copies par un grand nombre de correcteurs. Les notes sont très différentes, avec la courbe en cloche désormais classique. Mais connaître les écarts maximaux n'est pas suffisant (les notes vont de 5 à 15 / 20), il est plus intéressant de savoir la dispersion et la répartition des notes (80 % des copies sont autour de 10/20, la médiane est de 9/20...). Vous le savez (si vous avez fait des SES), ma moyenne cache de nombreuses disparités.

Il n'en demeure pas moins que l'incertitude sur la correction d'une copie est élevée. Pourtant, le baccalauréat n'est pas une loterie: les élèves qui ont travaillé régulièrement, normalement ont leur bac; inversement, ceux qui n'ont pas fait grand chose ont une probabilité beaucoup plus faible de ne pas le décrocher.
Pourquoi ? La multiplication des épreuves diminue le caractère aléatoire de la correction d'une copie. Il est rarissime d'être noté très sévèrement dans toutes les matières.
bulletin-note.jpg


La notation n'est pas une science exacte, c'est l'appréciation d'un évaluateur sur un travail à un instant T.
Il existe donc des facteurs susceptibles d'influencer le correcteur (dans les Dingodossiers, Marcel Gotlib avait déjà montré les différents facteurs susceptibles de modifier l'évaluation de l'enseignant ^^).

Des tests ont montré que la place de la copie dans le paquet peut avoir une influence (si elle vient après une bonne ou une mauvaise copie par exemple).

D'autres recherches montrent l'influence du statut scolaire de l'élève: si l'enseignant pense qu'il corrige la copie d'un bon élève, alors sa note sera meilleure (et inversement pour un élève jugé faible). Au bac, ce problème est réglé puisque les copies sont anonymes.

Enfin (mais le sujet est inépuisable), l'influence de l'origine sociale de l'élève a été mise à jour par plusieurs enquêtes différentes. A résultats indentiques aux tests de compétences scolaires (donc à niveau scolaire égal), les élèves issus de milieux sociaux favorisés sont en moyenne mieux notés pendant l'année (cf M.Duru-Bellat, Pour une approche analytique du fonctionnement du système éducatif, PUF 1993). Les élèves d'origine aisée ont donc un stéréotype positif de la part de l'enseignant (qui estime, en toute bonne foi, que leur comportement en classe est plus conforme à l'idéal du bon élève). 

pressbacloto.gif

Qu'en conclure ?
Ne plus demander la profession des parents en début d'année est une évidence. Pendant longtemps je l'ai fait en le justifiant par le fait que nous utilisions les métiers des parents pour faire des exercices de classement avec le code des PCS de l'INSEE (qui est au programme de toutes les classes, de la seconde à la première). 

Une réflexion sur l'évaluation est nécessaire avant chaque contrôle: que vais-je évaluer ?  Comment évaluer ? A quel moment ? Quel barême ? Comment évaluer le niveau et la progression ?
Un exemple: le test de Khomsi. On demande aux élèves de rayer les mots mal orthographiés (téléqhone, cenise, horloche, otomobile). Certains vont donner la réponse juste (rayer les 4 mots) à partir de connaissances fausses (ils justifient en écrivant que téléphone prend un"f"). La justification est donc nécessaire, l'évaluation ne peut se limiter à mesurer des réponses justes ou fausses à des questions.

Il y a  des dangers évidents à multiplier les épreuves de contrôles continus au bac (les biais de notation sont beaucoup plus élevés, de plus l'enseignant est juge et partie) et à diminuer de façon drastique le nombre d'épreuves (ce qui augmente alors le risque de l'aléa).

Attention au "fétichisme" de la note:  porter un jugement définitif,  écrire 2 chiffres après la virgule (9.38/20)... Est-ce bien rationnel quand on connait les biais de notation ?

Par contagion:
- un site utile pour réfléchir à l'évaluation

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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 18:33
choseslarouss_03.jpgLes médias commencent à s'intéresser à ce rituel qu'est le bac.

On voit les marroniers habituels (nombre de candidats, le plus jeune qui a 12 ans, les révisions et le stress...).

SOS...SES , qui se doit de traiter de l'actualité, vous offre des éléments de réflexion sur des débats qui ne vont pas manquer d'apparaître d'ici quelques temps.


Voici un article du Monde de 1950.




LORSQUE les bacheliers fraîchement reçus rentrent annoncer la bonne nouvelle
à leurs familles, il arrive que les félicitations de leurs proches se teintent d'un peu
de condescendance. Il est aujourd'hui plus facile, estiment la plupart de leurs aînés,
d'obtenir, grâce à l'indulgence des jurys, un diplôme autrefois réservé à des
candidats rigoureusement sélectionnés.
Les statistiques ne permettent pas de trancher entre deux hypothèses : jurys plus
sévères ou candidats moins bien préparés. Tout au moins permettent-elles deux
constatations: il y a aujourd'hui beaucoup plus de bacheliers que naguère; la
proportion des élus décroît depuis bientôt quarante ans. En 1910, 7 913 candidats
sur 18 899 ont été admis à la première partie, 7063 sur 12734 à la deuxième. En
1948, 41183 élèves de première sur 111 463 ont été reçus, ainsi que 30 349
philosophes et mathématiciens sur 71 349.
Le baccalauréat, qui ouvrait au début du siècle autant et plus de portes que les
licences d'aujourd'hui, n'en entrebâille guère maintenant. L'institution de la
propédeutique lui fait perdre jusqu'à son rôle de « clé » des facultés. C'est que,
depuis 1910, le nombre des candidats s'est multiplié par six. Distendus par la
pression croissante des élèves issus d'un enseignement secondaire lui-même sur
le point d'être débordé par le manque de personnel et de locaux, les examens se
sont dévalorisés. Les programmes, de leur côté, ont été tellement alourdis du fait
des progrès de la science et des bouleversements de l'histoire que le candidat ne
peut qu'entasser une foule de notions superficielles.

Source: Jean Planchais, Le Monde 7 janvier 1950.

"Allez donc faire comprendre à des élèves :
Que l'enseignement primaire n'est pas primaire, que le secondaire EST loin d'être secondaire et que le supérieur EST parfois moyen.." Philippe Geluck




Par contagion:

- des arguments pour ceux qui pensent que le niveau baisse ici et .
- des contre-arguments solides à la thèse de la baisse de niveau.

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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 04:55
sleepwalk.gifJe vois qu'il y en a qui ne suivent pas, ils sont complètement déconnectés.
Ils viennent juste de passer à la télé couleur et au magnétoscope...Et ce n'est pas qu'une question d'âge (cessons de stigmatiser les seniors).

Regardez juste en dessous, ^^, ils sont dans le flow, non ? (oui, je sais c'est facile...)




Il y a du pain sur la planche. Alors reprenons depuis le début. C'est la session de rattrapage.

1 / Vous êtes resté à l'âge du mail, vous recevez tous les jours votre petit courriel électronique vous indiquant la parution d'un nouvel article de
votre blog favori (je veux parler de SOS...SES bien sûr).

Et puis, vous vous dîtes, bon c'est gentil tout cela, mais ma boite aux lettres est déjà encombrée de trucs qui ne me servent à rien mais dont on me dit qu'il faut absolument que je les lisent de spam.
Alors, si en plus, je reçois des mails de SOS...SES... tous les jours (mais comment fait-il pour avoir chaque fois une idée de billet ?).

La solution:
un agrégateur de flux RSS, un service qui vous permet de personnaliser votre page d'accueil en ayant le sommaire de tous vos blogs / sites favoris dès leur parution (+ un résumé).
Gain de place
(fini les boites aux lettres encombrés), gain de temps (fini les visites rien que pour voir s'il y a un nouveau billet).
J'ai 70 abonnés à ma newsletter (ceux qui sont restés à l'âge du mail) et seulement 12 abonnés à mon flux RSS: cherchez l'erreur !
Bon en même temps, cela me dessert car si vous passez dans la seconde catégorie, j'aurais moins d'abonnés...^^

Toujours pas compris ? Alors, une excellente vidéo (
comme je les aime)





2 / Vous êtes resté à l'âge du blog
, vous vous dîtes, faisons comme tout le monde, lançons nous dans le web 2.0 en créant un blog.

Il y a mieux:
créer un wiki. Certes, le nom est mignon (wiki, wiki...) mais son intérêt pédagogique me paraît tout à fait pertinent.
Je crois avoir trouvé une piste pour l'éducation civique l'année prochaine.
Tout est dit dans cette vidéo (
comme je les aime).



Il va bien falloir se bouger un peu plus que cela...

Quoi ? Vous pensez que j'y vais un peu fort ?

J'ai parfois l'impression que vous avez tendance à vous batifoler un peu trop facilement  dans les prairies de l'insouciance: regardez ces tableaux (source ministre de l'industrie)


tic2.pngtic3.png

Nous sommes à la traîne. En ce moment, avec les conseils de classe, on aurait écrit sur le bulletin: des capacités et des progrès, mais il reste encore beaucoup à faire.


Par contagion:

- pour ceux qui n'ont pas compris la vidéo en anglais sur les Flux RSS.

- pour ceux qui sont plus optimistes sur l'apport des TIC à la croissance française.

- pour ceux qui ont toujours pensé que les blogs étaient une mode, un gadget.

- pour ceux qui ne voient pas le lien avec le cours : alors là, je ne peux plus rien pour vous, il  y a des limites

- pour ceux qui ont d'autres centres d'intérêt que les SES (Ah les plans vacances, mais avant, il vous faut un body toner)

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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 05:30
Sont-ce des "types idéaux" ?
Ne prenez pas cela au pied de la lettre !
Le concept de type idéal a été élaboré par Max Weber (lire ici un article de wikipédia de qualité).
maxweber.jpg
On peut le définir comme
la stylisation d'une réalité historique singulière par la sélection et l'accentuation de certains traits jugés particulièrement significatifs par le sociologue en relation avec la question qu'il se pose. Un type idéal permet de rechercher le sens et l'explication de l'action sociale, il schématise une interprétation compréhensible des phénomènes sociaux observés.
(source: lexique de SES, J.P. Piriou, repères La découverte 1997)
Il existent des exemples de types idéaux: l'entrepreneur capitaliste, la bureaucratie, l'action rationnelle en valeur ou en finalité...

Je vous l'ai signalé, Weber est parmi les favoris de l'épreuve de spécialité. D'ailleurs, voici les sujets de bac donnés le 1er juin 2007 en Amérique du Nord (vous y trouverez des éléments très intéressants)

Pour détendre l'atmosphère, voici une série de types idéaux pour les enseignants (inutile de préciser que ces personnes sont purement fictives).



type idéal n°1

Mr Robert Duhr voue une passion pour l'Histoire. Son héros à lui, c'est Winston Churchill dont il a retenu la phrase légendaire: "Je ne vous promets que de la sueur, du sang et des larmes."C'est un peu la tonalité du discours de rentrée qu'il sert aux élèves en Septembre. "A la fin du premier trimestre, je saurais qui est digne de passer dans la classe supérieure." Aussitôt après, les cours commençent... Et cela file doux car ses cours angoissent.
Certes, Mr Duhr est très compétent: la bataille de la Marne, la débâcle de 1940, la crise de Cuba, toutes ces guerres et ces crises sont passées en revue avec une multitude de détails un peu sordides.
Non, ce qui est angoissant, c'est ce que pense Mr Duhr: un élève qui trouille, c'est un élève qui file doux. Et dans sa classe, on se tait. C'est un principe sacré auquel lui, législateur absolu de ces lieux n'a prévu aucune dérogation. Ici, on se tait. C'est sa loi. Il n'y en a aucune autre.
Mr Duhr a de l'autorité.
Il ne sait pas pourquoi. C'est naturel.
Certains l'expliquent par son physique, sa barbe et sa voix grave.

Il fait l'admiration de certains collègues et parents d'élèves: "Ce sont des gars comme lui qu'il nous faudrait, eux, ils savent tenir leur classe..."

En classe, il tolère des questions - pas trop. Mais il exclut toute discussion. L'idée même d'un "débat" est, pour lui, un non-sens absolu: "Je sais, ils ne savent pas. Qu'est-ce qu'un élève pourrait m'apprendre ?".

Comme chaque enseignant, il a des idées préçises sur la réforme de l'école. C'est clair pour lui: les élèves tournent mal, la société se délite, les parents démissionnent, les politiques sont des lâches (aussitôt après, il enchaine sur les héros de l'Histoire de France). Seuls quelques enseignants résistent à ce désordre ambiant.

Dans sa classe, pas de nombril apparent, pas de portable, de mp3: "Je vois, je saisis". Un jour, une élève est arrivée avec un décolleté trop plongeant. Il l'a prise à part, elle n'a plus jamais osé remettre des tenues légères. Dans ses cours, pas de tutoiement, c'est trop familier. Il faut mettre de la distance.
Tout le monde connait cette anecdote dans le lycée: lors de sa première année au Lycée, un élève a osé perturbé le déroulement de son cours. Mr Duhr l'a empoigné, serré au col et jeté dans le couloir. Depuis, sa légende est bien établie: "T'as qui cette année en Hist-Géo ?" "Ah, m'en parle pas, j'en suis malade, c'est Duhr !"
Mr Duhr est craint: c'est ce qui compte.

chaprot.gif

type idéal n°2

Mr Mhout garde un mauvais souvenir du premier cours au lycée: "Bonjour. Eh bien voilà, je m'appelle Denis Mhout, je suis votre professeur de français et d'Histoire Géographie. Et là, je vais peut être me présenter pour..."
Un élève le coupe aussitôt: "Pourquoi tu dis "peut être" ? T'es pas sûr ?". Rires dans la classe. Le chahut a commencé à cet instant. Et huit mois après, il n'est pas terminé.

Mr Mhout a tout essayé la méthode douce ("si tu essayais de faire comme ceci"), le dialogue ("Je voudrais que vous me disiez ce que vous en pensez"), la discipline autogérée ("on se met par groupe, chacun est responsable, on met des rapporteurs"), le contrat discipline ("tu t'engages à signer ce contrat pour t'améliorer dans ton comportement: tu ne proclames plus d'insultes, tu enlèves ta casquette....").

Mais rien ne marche: il n'arrive pas à tenir sa classe.
Donner une heure de cours ? C'est une lutte permanente. Dans le meilleur des cas, il arrive à retenir l'attention et à faire travailler les élèves un quart d'heure.
Mr Mohout n'a pas d'autorité. Il ne sait pas pourquoi.

Il a voulu intéresser les élèves en choisissant des thèmes d'actualités: la drogue, le rap, la violence, l'islam, les élections, le réchauffement climatique.
Pour l'islam, les élections et le réchauffement climatique, il n'a pas pu en placer une parce que cela ne les intéressait pas.
Pour la drogue, le rap et la violence, il n'a pas pu - non plus- en placer une parce qu'ils en savaient plus que lui sur les sujets: "M'sieur, vous fumez ?" hé, M'sieur, vous savez combien ça coûte une barrette ?" M'sieur, t'es un snoopy dog ou quoi ?" M'sieur, y a Steeve qui m'a blessé avec ses bagues bling bling, j'peux aller à l'infirmerie ?" "M'sieur, y ont raison franchement, moi je ferais pareil: si j'ai un gun, j'me défends contre ces cailleras" "M'sieur, vous aimez 50 cent ? ça déchire à bloc..."

Mr Mouht pense que l'autorité doit être construite sur un processus de légitimation dans lequel la négociation tient toute sa place. A défaut, l'autorité se résume pour lui à un stupide rapport de forces. Il a des relations tendues avec le proviseur qui tient à ce que son établissement soit tenu.

Le jour de l'inspection, les élèves ont été beaucoup plus calmes que d'habitude. L'inspecteur était plutôt satisfait des efforts de participation de quelques élèves (il venait de terminer sa tournée d'inspection dans des établissements beaucoup plus difficiles). C'est à peine s'il a remarqué le taux d'absentéisme, quelques mégots traînant au sol et quelques insultes gravées sur les murs et les tables.

yeux3.gif

 
Sont-ce des types-idéaux ?

Que vont-ils devenir ? Essayez d'écrire leur avenir !



Par contagion:

- une vidéo sur les conseils de classe
- des billets sur l'autorité ici et
- un jeu sur l'éducation
- le style parental autoritaire

- le bulletin de notes Terminale de notre cher président
(on trouve de tout sur le web !^^)

P.S.: SOS...SES vous offre également de la zizique avec, dans la colonne de droite rubrique "qui c'est ?", juste en bas du sondage !

 
 
 
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28 mai 2007 1 28 /05 /mai /2007 11:44
5min_repit_logo.pngJe suis à la recherche, pour ma pratique professionnelle de services qui pourraient me permettre de mieux intégrer les technologies de l'information et de la communication sans demander un temps d'apprentissage technique trop long.

Un site a attiré mon attention, celui-ci.

J'ai trouvé sur cette page (cliquez directement sur la grande image ci-dessous, n'ayez pas peur...^^), des tonnes de services, je ne les ai pas encore tous testés, mais certains me paraissent prometteurs.

elearning2-copie-1.png



Voici un essai réalisé avec bubble
Une animation va apparaître...Pointez votre curseur et faites bougez l'image...


bubblus-undefined.jpg


Je sais: on va dire que c'est pas lisible, qu'on ne voit pas entier, que mon schéma est trop grand (si, si, je vous connais ^^). Il s'agit d'un premier jet, d'une esquisse: je me rappelle de mes premiers articles, ils n'étaient pas non plus adaptés à ce nouveau média, ils consistaient juste en une transposition d'un cours écrits sur le blog. J'ai encore des progrès à accomplir...

Bon, hé bien, je vais pouvoir faire (et faire faire) des schémas et des cartes heuristiques l'année prochaine...

D'autres sites permettent de rajouter des commentaires sur des vidéos, de réaliser des diaporamas... Certains sont professionnels, d'autres plus ludiques: à vous de prendre le temps de parcourir tous ces sites, je trouve que cela en vaut vraiment la peine !

Beaucoup de services sont en anglais...

il me faudrait une plate-forme pour gérer les classes (emploi du temps, notes, cahier de textes...) que je pourrais remplir chez moi et que les élèves pourraient consulter chez eux.

La solution actuelle du "tout papier" est, pour moi, obsolète: elle entraîne des gaspillages (de papier), elle est inutile (qui consulte le cahier de textes -à part l'inspecteur- ?)...

Si vous connaissez des services qui pourraient remplir ces tâches, je suis preneur...

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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 08:50
mocquet.gifLe nouveau président de la République a rendu hommage lors de son investiture aux sacrifices des résistants.



Il a demandé aux enseignants que la dernière lettre de Guy Mocquet soit lue en classe en début d'année....


lettre.gif


En ce moment au Lycée, je n'aime pas trop cette période, surtout avec les Terminales: je dois finir le programme à la hâche, à l'arraché, en force, absolument.

Je n'éprouve donc pas vraiment de plaisir (d'autant plus que les paquets de copie s'accumulent).


Pour me consoler,J'ai trouvé sur ce site une très belle lettre, dont je publie de larges extraits.




Marc Bloch a fait des études brillantes, il est reçu à l'agrégation d'histoire et géographie en 1908, il devient professeur de Lycée puis d'Université. D'une très grande rigueur , il innove en essayant de comprendre les structures agraires de l'occident par la mobilisation de plusieurs disciplines (la botanique, la démographie, l'économie etc...). Il sera l'un des fondateurs des Annales d'histoire économique et sociale (contre l'histoire historisante, dominante à l'époque)
En 1940, à 53 ans, il demande à être engagé dans l'armée (il avait déjà combattu en 1914-1918). En 1942, dans la zone sud, il rentre dans la Résistance. Il est arrêté par la Gestapo à Lyon en mars 1944 et fusillé le 16 juin 1944.

Hebergement gratuit d image et photo




 
ÉCRITS CLANDESTINS SUR LA RÉFORME DE L’ENSEIGNEMENT

NOTES POUR UNE RÉVOLUTION DE L’ENSEIGNEMENT
 
(…) Quand, après la victoire prochaine, nous nous retrouverons entre Français, sur une terre rendue à la liberté, le grand devoir sera de refaire une France neuve.
Or, de tant de reconstructions indispensables, celle de notre système pédagogique ne sera pas la moins urgente. Qu’il s’agisse de stratégie, de pratique administrative ou, simplement, de résistance morale, notre effondrement a été avant tout, chez nos dirigeants et (pourquoi ne pas avoir le courage de l’avouer ?) une défaite à la fois de l’intelligence et du caractère. C’est à dire que, parmi ses causes profondes, les insuffisances de la formation que notre société donnait à ses jeunes ont figuré au premier rang. (…)
Ne nous y trompons pas, la tâche sera rude.(…) Il sera toujours difficile de persuader des maîtres que les méthodes qu’ils ont longuement et consciencieusement pratiquées n’étaient peut-être pas les meilleures ; à des hommes mûrs que leurs enfants gagneront à être élevés autrement qu’eux-mêmes ne l’ont été (...)
De cette révolution nécessaire, on ne saurait prétendre discuter, en quelques pages, le programme. (…) On se bornera pour l’instant à quelques principes directeurs (…)
Un mot, un affreux mot, résume une des tares les plus pernicieuses de notre système actuel : celui de bachotage. C’est certainement dans l’enseignement primaire que le poison a pénétré le moins avant : sans l’avoir, je le crains, tout à fait épargné. L’enseignement secondaire, celui des universités et les grandes écoles en sont tout infectés.
« Bachotage. » Autrement dit : hantise de l’examen et du classement. Pis encore : ce qui devrait simplement être un réactif, destiné à prouver la valeur de l’éducation, devient une fin en soi, vers laquelle s’oriente, dorénavant, l’éducation tout entière. On n’invite plus les enfants ou les étudiants à acquérir les connaissances, dont l’examen permettra, tant bien que mal, d’apprécier la solidité. C’est à se préparer à l’examen qu’on les convie. (…) « Tous nos programmes scientifiques d’enseignement secondaire, me disait un physicien, sont conçus en vue de Polytechnique. » (…)
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’insister sur les inconvénients intellectuels d’une pareille manie examinatoire. Mais ses conséquences morales, les a-t-on toujours assez clairement vues : la crainte de toute initiative, chez les maîtres comme chez les élèves ; la négatoin de toute libre curiosité ; le culte du succès substitué au goût de la connaissance ; une sorte de tremblement perpétuel et de hargne, là où devrait au contraire régner la libre joie d’apprendre (…)
Les erreurs des enseignements secondaires et supérieurs sont patentes. Elles peuvent s’exprimer brièvement comme il suit.
L’enseignement supérieur a été dévoré par les écoles spéciales du type napoléonien (…) Nous formons des chefs d’entreprise qui, bons techniciens, je veux le croire, sont sans connaissance réelle des problèmes humains ; des politiques qui ignorent le monde ; des administrateurs qui ont horreur du neuf (…) Enfin nous créons, volontairement, de petites sociétés fermées où se développe l’esprit de corps, qui ne favorise ni la largeur d’esprit ni l’esprit du citoyen (...)
Depuis quelques décades, l’enseignement secondaire est en perpétuel remaniement (…) Le déséquilibre répond à des causes profondes. L’ancien système humaniste a vécu. Il n’a pas été remplacé. D’où un déséquilibre aigu, qui se traduit de bien des façons (…) Aussi bien la désaffection qui enveloppe l’enseignement chez les jeunes n’est pas niable (…)
Nous demandons un enseignement secondaire très largement ouvert (…) Nous demandons une discipline plus accueillante dans des classes moins nombreuses ; une discipline exercée par des maîtres et des administrateurs auxquels auront été enseignés au moins les grands principes de cette psychophysiologie, dont je rappelais tout à l’heure l’existence (…) Au lieu de plier l’enfant à un régime implacablement uniforme, on s’attachera à cultiver ses goûts, voire ses « marottes ». Il y avait une grande fécondité dans l’idée des loisirs dirigés (…)
Nous demandons une très souple liberté d’options dans les matières d’enseignement : liberté désormais d’autant plus aisée que la suppression du carcan des examens doit permettre une grande liberté d’initiative. Se rend-on bien compte que, par la faute du baccalauréat, la France est actuellement un des rares pays où toute l’expérimentation pédagogique, toute nouveauté qui ne s’élève pas immédiatement à l’universel , se trouve pratiquement interdite ?(…)
 
Folio Histoire, Gallimard, édition 1990,
p. 254, 255, 257, 258, 259, 260, 261, 262, 264, 266, 268.


pour en savoir plus sur l'auteur:
- le site officiel des amis de Marc Bloch.
- un site pour connaître certains de ses écrits.


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17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 09:03
Lectrice, lecteurs de S.O.S....S.E.S...Je blogue,
j'ai en effet besoin de votre aide.


le-S.jpeg

le-O.jpeg


le-S.jpeg

Mon blog commence à être reconnu.
La preuve ? Je suis cité ici (c'est dingue, merci Laurent).

Même l'institution Education Nationale se penche sur ma modeste contribution. C'est pourquoi j'aurais besoin que vous me postiez un commentaire sur l'utilité du Blog.

Je vous propose de vous donner quelques pistes pour faire votre commentaire (il n'y a pas besoin d'écrire des pages et des pages....).

- quelle est la fréquence de lecture du blog ?
Tous les jours, 2 à 3 fois par semaine ? 3 ou 4 fois par mois ?

- que vous a apporté le blog ?
Il suffit de comparer avec les années précédentes (lorsque le blog n'existait pas...)
Est-ce que vous intéressez davantage à la matière ? à l'actualité ? est-ce que cela vous donne envie de débattre, de discuter ? est-ce que cela vous fait davantage utiliser les TIC (technologies de l'information et de la communication) ? Cela vous donne-t-il envie de faire un blog ?

- qu'est-ce que vous appréciez le plus dans ce blog ?
Les liens internet ? des compléments du cours ? les exercices proposés ? les discussions et débats dans les commentaires...
Ce ne sont quelques pistes pour vous aider. Libre à vous de procéder autrement si vous le souhaitez.

Merci de votre collaboration précieuse.



I got my name in lights with notcelebrity.co.uk

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14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 06:05

boussole.jpgJe suis allé en stage deux jours sur l'orientation.

Nous avons parlé des réformes en cours (et des polémiques), des perspectives d'emploi en Bourgogne et reçu quelques rudiments sur les techniques d'entretien en tant que professeur principal.

 

 

 

 

 

Les transformations du marché du travail sont considérables, en Bourgogne, comme en France.

- depuis 1997, les demandeurs d'emplois en fin de mois (DEFM) sont passés de 80 000 personnes à 46 000 en 2007, et les emplois salariés ont augmenté de 10 %. Il y a donc incontestablement de nouvelles opportunités à saisir.


- D'autant plus que le déficit démographique est déjà là depuis 2004: en effet, le nombre de départs en retraite équivaut au nombre de jeunes actifs se présentant sur le marché du travail. Dans les années qui viennent, on risque d'avoir une baisse des actifs (le déficit est estimée à 45 000 actifs sur la période 2004-2015).

La Bourgogne est une des régions les plus touchée: ce déficit est précoce (dés 2004) et de forte ampleur. Les départs en retraite (plus de 100 000 personnes) représentent 20 % des actifs et concernent surtout les métiers liés à l'éducation, les services aux personnes, l'administration publique et l'industrie. Les métiers avec une pyramide des âges défavorables sont ceux qui demandent une formation assez longue...Il faut donc rapidement anticiper les besoins futurs.

 

- J'ai également été étonné de savoir que les 16-25 ans ne représentent que 7.3 % des actifs occupés dans le secteur marchand. Autrement dit, les entreprises ont perdu l'habitude d'intégrer les jeunes...

Or, face au déficit démographique, les entreprises ne pourront plus se permettre d'avoir des turn-over si élevés, il leur faudra avoir une gestion attractive de leur main d'oeuvre. Certaines zones géographiques, certains secteurs sont déjà au bord de la pénurie...

 

- Or, il y a encore trop d'étudiants qui sortent du système éducatif sans diplôme ou sans réelle qualification, trop d'élèves pour qui l'enseignement ne fait pas sens...

 

Voici, par exemple, un schéma que l'on trouve dans le rapport Lunel.

 

 

 

lunel-1.png

 

Après le collège, 58 000 élèves sortent sans diplôme. Parmi ceux-ci 25 % trouvent un emploi en contrat à durée indéterminée (le cercle à gauche indique leur situation sur le marché du travail: en bleu clair, ce sont les CDI, bleu foncé les CDD, en marron le chômage et en rose autre)

 

- L'orientation est au coeur de multiples paradoxes.

En effet, qu'est-ce qu'une orientation réussie ?

Celle qui donne satisfaction à l'élève ? Bien sûr...

Celle qui fournit les travailleurs(euses) à l'appareil productif ? C'est une contrainte dont il faut tenir compte.

La question est de savoir comment réaliser l'équilibre entre ces injonctions contradictoires: se lancer dans des études parce qu'on est intéressé par telle ou telle discipline sans se préoccuper des débouchés éventuels ou l'inverse, ne s'inscrire que dans voies qui offrent des débouchés professionnels sans avoir spécialement la vocation...

L'une ou l'autre alternative risque de tourner court: soit on sort des études déçu parce que l'insertion professionnelle est très difficile; soit on trouve un emploi très éloigné de ces centres d'intérêt et la vie professionnelle devient vite ennuyeuse...

 

 

machin.jpg

Il me semble donc qu'une orientation "réussie" passe par deux aspects:

- l'enseignement doit me donner des outils pour faire des choix. Apprendre à raisonner, connaitre les principales évolutions économiques et sociales, savoir anticiper, planifier...alors que souvent on tombe dans le bourrage de crâne, l'encyclopédisme, le sempiternel message "il (ou elle) va en BEP bien sûr avec de tels résultats". Parmi les fondamentaux d'une orientation réussie, il y a l'estime de soi...

 

 

 

- l'enseignement doit me donner du sens pour comprendre et maîtriser mon activité présente et future. Il est probable que les actifs auront un parcours professionnel diversifié. Pour cela, il leur est nécessaire de maitriser un certain nombre de compétences transversales (savoir rechercher, traiter, sélectionner et analyser des informations, travailler en équipe, communiquer, faire des synthèses...).

Il faut donc que ce processus soit le résultat d'un parcours progressif et individualisé tout au long de la vie dans la famille, l'école, l'entreprise. Il est vrai que, notre parcours n'est pas représentatif: nous avons une carrière professionnelle très linéaire pour la plupart; ce qui est loin d'être le cas des autres catégories de la population.

 

 

La tâche est rude, le défi est immense et se pose immédiatement à nous.

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Quelles sont vos expériences en matière d'orientation ? Quel a été votre parcours ?

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 10:55

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Oui, aujourd'hui, c'est aussi un jour historique pour moi ^^

Voilà, mon hébergeur m'a proposé de passer à la
version 2. J'ai accepté et du coup, j'ai modifié le design de SOS...SES...Je Blogue !

Les colonnes sont mieux proportionnées, les modules ont une présentation qui me parait plus claire.
Maintenant,
je me demande si vous, lectrices et lecteurs, retrouvez votre compte.

Le blog est-il lisible chez vous ? Que pensez-vous de ce nouveau design ? J'attends vos commentaires pour l'améliorer ou carrément le modifier s'il ne vous convient pas. Vous pouvez d'ailleurs voter dans le blog-it express.

J'en profite, pour vous
remercier de vos visites, de vos lectures et de vos commentaires.

En effet, en avril, j'ai encore battu des
records: 66 abonnés, 28 741 pages vues, et 6 385 visites en un mois.
Vous avez laissé depuis le début du blog 1 422 commentaires , j'ai publié 271 articles: vous postez plus que je ne publie...

Alors,
l'aventure continue...

Hebergement gratuit d image et photo


P.S. Finalement, j'ai encore changé de design: effectivement, le look africain ne correspond pas vraiment à l'esprit du blog (merci Clément). J'ai donc opté pour un design plus classique.
A noter, chaque article apparait d'abord sous forme de résumé, ce qui me parait plus pratique et cela évite d'avoir à dérouler un menu parfois trop long (à cause de les articles à rallonge ^^)
Que pensez-vous de ce nouveau design ?

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