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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 13:13
A partir d'un objet quotidien, on peut soulever des enjeux économiques et sociaux. C'est le cas notamment pour la chaussure de sport. Voici une série de documents qui permettent de présenter quelques uns de ces enjeux:

Doc.1 : le marché des chaussures de sport (chiffres 2001)

rang

Entreprises

Chiffre d'affaires (en millions de $)

1

Nike

5 541

2

Adidas

2 205

3

Reebok

1 688

4

New balance

1 160

5

Asics

564

6

Puma

502

7

Converse

403

8

Fila

385

9

Mizuno

374

10

Vans

353

 

total

16 331


Doc.2: décomposition du coût de production d'une chaussure

de sport (en % du prix total d'une chaussure de sport)

Distributeur : 33 % 

Marque : 33 % dont :

Bénéfices : 13.5 %

Recherche : 11 %

Publicité : 8.5 %

Transport, droits de douanes : 5 %

Usine 12 % dont :

matières premières :8 %

bénéfice : 2 %

coûts de production : 2 % (dont salaire 0.4 %)



Doc.3 : Les All stars, qui ne les connaît pas, ces chaussures en lin aux couleurs vives, à la semelle en caoutchouc et à l'étoile bien visible sur le côté (le logo de Converse) ?

L'aventure commence en 1908 avec une chaussure simple, qui est améliorée dans les années 1920 par le légendaire joueur de Basket, Chuck Taylor qui lui a donné sa réputation. Converse devient alors en peu de temps la plus grande marque de sport aux Etats-Unis . Les Harlem Globetrotters, Magic Johnson mais aussi des stars du rock des années 70 et 80 (Les Ramones, Blondie, Bruce Springsteen...) ont fait de ces chaussures l'attribut « in » des filles et des garçons branchés.

www.g-booster.br/fr/converse

 

 

Doc.4 : 96 % des 8-19 ans portent des chaussures de sport, 58 % les portent au quotidien, et 36 % pour faire du sport (...)

Les achats sont sources de conflits parce que parents et enfants ne partagent pas les mêmes références. Par exemple, les parents retiennent la qualité, le prix et le maintien comme critères de choix alors que les enfants sont d'abord sensibles au concept (Air de Nike, FYW d'Adidas...), à la marque et au look. Une enquête auprès des acheteurs de running, la marque leader Nike est jugée la proche de la jeunesse (pour 72 % des acheteurs), la plus esthétique (62 %) mais aussi la plus chère (45 %). Revue française du marketing 2003

 

 

Doc.5 :Depuis 1992, Nike subit les foudres des organisations luttant pour améliorer les conditions de travail dans les usines textiles (partout les ouvrières sont contraintes de travailler au-delà de toute résistance physique, pour des salaires de misère).

Plusieurs campagnes d'information ont demandé à Nike de se conformer aux conventions fondamentales de l'Organisation Internationale du travail l'engageant  à respecter le droit du travail et à offrir des salaires et des horaires décents. Les médias ne sont pas en reste : la photo d'un enfant appliqué à coudre un ballon Nike a fait le tour du monde. Dans un film de Michaël Moore (The Big One), Phil Knight (le PDG de Nike) justifie le travail d'enfants de 14 ans, cela a eu un impact très négatif.

Depuis 1998, l'entreprise multiplie les initiatives pour ne plus être le symbole des sweatshops (littéralement « ateliers de la sueur » : usine où les ouvriers sont exploités. Les organisations de défense des droits des travailleurs ne crient pas victoire pour autant, même si elles reconnaissent le virage de l'entreprise.    Revue française du marketing 2003

 

 

Doc.6 : « Alors que le succès commercial des marques sportives repose sur des usages non sportifs, elles se positionnent le plus souvent en référence aux performances de haut niveau. Mais les performances des produits sportifs présentent un faible intérêt objectif pour la plupart des consommateurs : le succès des chaussures de running repose sur une très faible fonctionnalité réelle : leur légèreté les rend fragiles, elles sont peu étanches et protègent mal du froid. Mais les discours sur les performances de ces produits permettent aux consommateurs de rationaliser des choix dominés par des imaginaires et elles ancrent les produit dans l'univers du sport et donc dans une réalité facilement identifiable. La technologie fonctionne comme signe et donne une impression d?authenticité en raison de son design, mais aussi des récits médiatiques en toile de fond. » Revue française du marketing 2003

 

Doc.7:

 
Dans son récent ouvrage, La Mondialisation et ses ennemis (Grasset, 2004), Daniel Cohen, professeur d'économie à l'Ecole normale supérieure et éditorialiste associé au Monde, décortique le prix d'une chaussure Nike.

Considérons en détail le prix d'une paire -de chaussures Nike- appelée " Air Pegasus". Elle est vendue 70 dollars, à peu près autant d'euros. Première question : combien gagne celui - plus probablement celle - qui la fabrique ? Réponse 2,75 dollars. (...)

Quoi que l'on apprenne du reste de la structure des coûts, rien n'empêchera de faire le calcul simple : qu'est-ce que cela coûterait au consommateur final de doubler le revenu de ceux qui fabriquent les chaussures ? Serait-ce si grave d'acheter 72,75 dollars au lieu de 70 dollars la même paire de chaussures ?

Continuons de décliner la structure des coûts, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Pour fabriquer une chaussure, il faut non seulement du travail mais de la matière première : du cuir, du caoutchouc... Il faut également acheter des machines, louer des entrepôts, rémunérer les capitaux investis. Il faut ensuite l'exporter. En chiffres bruts, la paire de baskets coûte finalement à Nike 16 dollars.

Le mystère reste, à ce stade, quasiment intact. Comment passe-t-on d'un coût de fabrication qui s'élève à 16 dollars aux 70 dollars vendus au client ? La réponse vient en deux temps. Nike, tout d'abord, engage des campagnes de publicité phénoménales. Le coût de la promotion par paire de chaussures (qui inclut le salaire des stars et les campagnes de publicité proprement dites) s'élève à 4 dollars.

S'y ajoutent le travail des agents de l'entreprise Nike stricto sensu (l'administration, les représentants...), ainsi que les dépenses en capital de la firme, paiement des investissements, coûts de stockage et rémunération des actionnaires. Il n'est pas inutile de signaler ici que Nike n'est pas une entreprise particulièrement rentable. Le retour sur investissement s'élevait en 2001 à 10 %.

Au total, le prix de gros de la paire de chaussures, celui auquel Nike la vend aux distributeurs, est passé à 35,50 dollars. L'écart qui fait ici doubler le prix vient du coût de la distribution, qui permet de la mettre au pied de l'acheteur final. Il faut rémunérer le personnel qui en assure la vente. A quoi s'ajoutent la location des lieux de vente, la rémunération du capital investi par le revendeur qui inclut ici encore la rémunération des investissements, des frais de stockage et celle des actionnaires...

Il est dès lors possible de résumer ces chiffres de la manière suivante. Un objet comme l'" Air Pegasus" de Nike coûte autant à fabriquer comme objet physique que comme objet social : les dépenses de promotion faites par Nike coûtent aussi cher que sa fabrication en Indonésie. Au vu de ces chiffres, on peut dire qu'on achète autant l'image, le concept, que le produit lui-même. Et puis, troisième étage de la pyramide, il coûte aussi cher de mettre la chaussure au pied du consommateur qu'il en a coûté à la fabriquer au sens plein du terme.

le Monde du 16/08/05

 

 


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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 13:01

Voici deux textes très différents pour présenter une discipline comme l'économie.

"Un beau jour, Tami Weiser, institutrice à Encino en Californie, apporte 14 boîtes de peinture et 15 barres de chocolat pour sa classe de…31 élèves ! "Comment allez-vous choisir ceux qui auront quelque chose ?" leur demande-t-elle ? Diverses solutions sont mises en place par les enfants: ils décident de faire des tournois de bras de fer et de course de vitesse, mais après quelques heures, les mines s'allongent: quelques élèves, toujours les mêmes, gagnent. "Partager à égalité" mais personne ne disposerait d'assez de couleurs pour faire son dessin. "Pourquoi pas une loterie ?". Finalement, ils décident que boîte de peinture et barres de chocolat seront réservées à ceux qui feront le balayage, le rangement, ceux qui auront les meilleurs résultats scolaires…

Laissées à elles-mêmes, ces "mini-sociétés" évoluent de manière prévisible. Après quelques jours, la monnaie (ce sont des "rayons de lune" en papier) apparaît quand les enfants réalisent combien il est peu pratique de troquer des boîtes de peinture contre des barres de chocolat. Mais les "rayons de lune" se perdent et ceux qui restent dans les poches finissent dans la machine à laver. C'est alors qu'un élève a l'idée de produire et de vendre des enveloppes. Après avoir observé ce premier succès, un deuxième élève lance à son tour un commerce de porte-monnaie, mais colorés ou vendus pour un rayon de lune de moins. "ce n'est pas juste!" hurlera le premier…

"Ils font de véritables études de sciences économiques" explique l'institutrice. "C'est un exercice de clarification des valeurs, mais sans réponses toutes faites. Bien sûr ils échouent, le jour où ils font faillite, ils rentrent chez eux totalement décomposés, mais ils reviennent le lendemain avec de nouvelles propositions."

Il est troublant de constater à quel point les choix de ces "mini-sociétés" reflètent ceux des adultes. Si les consommateurs de "Fou-rire" (une des mini-sociétés) découvrent que le limonadier coupe ses boissons avec de l'eau, ils peuvent décider d'encourager un concurrent en l'exonérant d'impôts, tandis que "le royaume des abeilles" (une autre mini-société) choisira plutôt de salarier un inspecteur. Quand les dépenses de l'administration dépassent ses recettes, "Winnie l'ourson-ville" licenciera des fonctionnaires alors que le "Front uni des cools" décide d'augmenter les impôts et de faire fonctionner la planche à billets. Et constatera ainsi ce qui arrive quand on manque de fonctionnaires ou quand trop d'argent circule.

A peine surprenant: les enfants les moins doués sur le plan scolaire lancent souvent les entreprises les plus florissantes. "Les enfants de milieux aisés ne sont pas des entrepreneurs nés, ce sont de merveilleux consommateurs" explique Tami Weiser. Les garçons sont souvent les premiers à créer leurs entreprises, puis ils réalisent qu'ils pourraient faire faire le travail par les filles. Mais l'arrangement ne dure qu'un temps: des questions de justice et d'égalité se règlent à coups de poings et parfois dans les larmes. Puis les filles se disent qu'elles pourraient en finir avec tout ça et se mettent à leur compte. Une fois lançées, elles réussissent aussi bien que les garçons, mais elles ont tendance à s'associer avec une amie. En début d'année, les enfants dessinaient le portrait d'un chef d'entreprise en le représentant par un gros bonhomme chauve fumant le cigare. A la fin du programme, le portrait représente une personne jeune, séduisante et sûre d'elle, qui ressemble furieusement au petit garçon ou à la petite fille qui l'a dessinée."        Source: A pour Affaires, Janvier 1990

 

QUESTIONS:

1-       Quel est le premier problème économique auxquels sont confrontés les enfants ?

2-       Quelles sont les différentes solutions imaginées par les enfants ? Laquelle est la meilleure ? Pourquoi ?

3-       Comment les enfants échangent-ils leurs richesses au début ? après ? Pourquoi ?

4-       Qu'est-ce qui explique l'apparition de la première entreprise ? la seconde ?

5-       En vous appuyant sur le troisième paragraphe, répondez à la question suivante en vous justifiant et en illustrant: A une question économique, existe-t-il une ou plusieurs réponses possibles ?

6-       Quel(s) problème(s) les enfants vont constater dans les situations évoquées dans le paragraphe souligné ?

7-       Les activités économiques obéïssent-elles uniquement à une logique économique ? Illustrez à l'aide du texte.

 

« une certaine conception du monde place dans le passé l’âge d’or de l’humanité. Tout aurait été donné gratuitement à l’homme, et tout serait au contraire pénible de nos jours (…). En réalité, tous les progrès actuels confirment que la nature naturelle est une dure réalité pour l’humanité. Le lait « naturel » des vaches « naturelles » donne la tuberculose, et la vie d’autrefois faisait mourir un enfant sur trois avant un an. Et des deux qui restaient, dans les classes pauvres, un seul dépassait 25 ans en France vers 1800.

Toutes les choses que nous consommons sont en effet des créations du travail humain, même celles que nous jugeons les plus « naturelles ». le blé a été créé par une lente sélection de graminées ; il est si peu naturel que si nous le livrons à la concurrence des vraies plantes naturelles, il est immédiatement battu et chassé ; si l’humanité disparaissait, il en serait de même de toutes nos plantes cultivées, de nos arbres fruitiers et de nos bêtes de boucherie. A plus forte raison, les objets manufacturés, des textiles au papier et des montres aux postes de radio, sont des produits artificiels.

Qu’en conclure sinon que l’homme est un être dont les besoins sont en total désaccord avec la planète où il vit ?  Pour le bien comprendre, il faut comparer l’homme aux animaux : un mammifère peut se satisfaire des seuls besoins naturels : un chat qui a faim ne met rien au-dessus d’une souris, un cheval, rien au-dessus de l’herbe. L’homme seul a des besoins non naturels. Et ces besoins sont immenses. Nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains, en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain (…) »

Jean Fourastié, « Que sais-je ? » PUF , 1959.

 

1-       Formulez l’idée générale du texte en retrouvant la question à laquelle répond ce texte.

2-       Comment l’auteur caractérise-t-il les besoins humains ?

3-       Pourquoi l’auteur écrit-il que les besoins humains sont immenses ?

4-       Quelle conséquence peut-on tirer de la réponse précédente.

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5 juillet 2006 3 05 /07 /juillet /2006 08:09
Je ne suis dans "la blogosphère" que depuis quelques jours, et déjà plusieurs faits m'interpellent.
Il me semble que l'on est en présence d'un fait qui illustre bien à mon sens les évolutions sociales, culturelles, économiques actuelles.

1°) Je suis tombé sur une note de médiamétrie du 1er juin qui montre que" plus de 7 millions d'internautes consultent au moins un blog chaque mois; 3 millions d'internaute ont crée un blog et 4 millions ont déjà posté un commentaire".

Il y a donc bien un phénomène social : on se crée un réseau social à travers son (ses) blog(s), on retrouve là, en sociologie, le concept de "groupe des pairs".
Les différences avec les anciennes formes de lien social (famille, Eglise, village, région...) sont évidentes: les liens sociaux noués sont moins forts, moins solides, mais ils sont choisis, plus diversifiés et individualisés (selon ses goûts, ses passions, "son profil" qui permettent de caractériser chaque acteur social).
Cette logique de réseau est davantage "horizontale" et non "verticale": les compétences (pour faire un blog, les nouvelles, les faits, les opinions) se diffusent car le "ticket" d'entrée est beaucoup plus accessible: nul besoin d'avoir des diplômes, ces fameux "titres de noblesse en France" (en informatique, en lettres, en graphisme, en politique) pour publier, pour améliorer son blog. Chacun peut faire à sa guise, même s'il y a des "modèles", des "leaders". On est bien ici dans une logique de réseau.

2°) Dans cette même note de médiamétrie, on classe les plates-formes de blog:
taux de pénétration des plates-formes de blog (avril 2006):
- skyblog (4 177 000) : 20.2 % - MSN (2 958 000) : 14.3 % - Over-Blog (2 328 000): 11.3 %
- Six Apart (1 876 000) : 9.1 % - Blogger (1 566 000) : 7.6 % - BlogSpirit (1 306 000): 6.3 %

Ici aussi, il me semble que l'on est en présence d'un fait économique: de nouveaux marchés s'ouvrent parce qu'ils permettent de satisfaire des besoins. D'où l'apparition de nouvelles entreprises et surtout nouveaux "entrepreneurs" au sens de Joseph Schumpeter: ces nouveaux aventuriers qui partent à la conquête de l'inconnu, ces défricheurs de tendances, ces nouveaux leaders d'opinions sont les nouvelles stars.
J'ai lu, il y a quelques temps, un article dans l'ordinateur individuel qui montrait comment les marques célèbres débauchaient, recrutaient ces "bloggeurs et bloggeuses" en raison de leurs talents et compétences dans leur blog.
Il y a également, par le biais des blogs, de nouvelles façons de vendre, un nouveau marketing. J'en veux pour preuve le schéma ci-dessous:
Là aussi, il me semble qu'on retrouve la "logique de réseau" qui est cette fois ci utilisée commercialement. Il faudrait approfondir cette approche économique des blogs.

3°) Les blogs sont aussi en partie une "révolution culturelle" (qui avait été initiée avec le phénomène internet dès le milieu des années 1990). En effet, les blogs sont une nouvelle façon de communiquer, un nouveau langage: l'écriture est spécifique, tout comme la mise en page. Il faut avoir quelque chose à dire mais aussi savoir le dire: être efficace pour que le blog soit lu.
Il me semble là aussi qu'il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce thème.

4°) Les blogs, un phénomène politique ? Là encore c'est l'évidence même: qui fréquente la blogosphère connait l'affaire du blog de MonPuteauxcom, le blog de Ségolène Royal (désirs d'avenirs) ou de celui d'Alain Juppé. Si on entend par politique la gestion de la cité, les blogs posent aussi des questions politiques: l'affaire des collégiens ou des lycéens qui tenaient des propos diffamatoires sur les professeurs...
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1 juillet 2006 6 01 /07 /juillet /2006 15:55

TRAVAUX DIRIGES ANALYSE FILMIQUE DES TEMPS MODERNES DE CHAPLIN (1936)

 
Voici une séance de Travaux Dirigés à partir des 20 premières minutes du film de Chaplin.
Modern Times
USA, 1936
De Charles Chaplin
Scénario : Charles Chaplin
Avec Charles Chaplin, Paulette Godard, Henry Bergman, Chester Conklin
Photo : Ira Morgan et Roland Totheroh
Musique : Charles Chaplin
Durée : 1h27






Charlot travaille à la chaîne dans une grande usine et doit chaque jour resserrer des boulons. Ce travail récurrent lui fait perdre la raison et il se retrouve enfermé dans un hôpital psychiatrique. Sorti de celui-ci, il se fait, bien malgré lui, emprisonné et est libéré par erreur. Il rencontre alors une jeune vagabonde avec laquelle il tente de survivre.

Allez sur le site officiel de Chaplin


Plan
Séquence 1: le générique
QUESTIONS
1

horloge géante + texte: La grandeur de l'industrie, la beauté de la libre entreprise, l'Humanité à la poursuite de son bonheur.

- Que symbolise cette horloge ?
- Qui peut écrire cette phrase ?

- Pourquoi Chaplin la place-t-il au début de son film ?

 

Séquence 2: l'arrivée à l'usine.

 
2

un troupeau de moutons, fondu enchaîné des ouvriers qui avancent

-Quelles caractéristiques de la condition ouvrière sont mises en avant ?

3

vue sur l'usine et la rue, des ouvriers courent vers leur travail

- Analysez la composition du plan (taille de l?usine, mouvements?)

4
Dans l'usine, les ouvriers pointent, pressés et se rendent sur leur lieu de travail.

- Analysez la composition du plan et montrez que le choix de la position de la caméra a un sens

5
un contremaitre surveille du haut de ses machines
6
un homme torse nu va mettre la machine en route
 
 
Séquence 3: le président directeur général
 
7

panneau: Psdt Electro Steel Corp.

- Que fabrique cette usine ?
 
8

le psdt à son bureau, joue au puzzle, s'ennuie, lit un journal

- Quelle représentation donne Chaplin du patron ?

9 et 10

sa secrétaire lui apporte un verre et un cachet, il visionne son usine à travers des caméras

11

Sonnerie: le psdt appelle Max Atelier 20, plus vite 4.1.


 
Séquence 4: le travail à la chaîne
 
12

Dans l'atelier: Chef d'équipe Attention, il y a des ennuis sur la chaine 20, j'aperçois un écrou mal serré !? Charlot serre des boulons mais retarde son équipier et la chaine. Le contremaitre lui ordonne aussitôt de refaire son retard .

- Quelle impression donne Chaplin de l?atelier ?
 
Séquence 5: les incidents se multiplient
 
13
Charlot est gêné par un insecte.

- Pourquoi Chaplin a-t-il choisi de cadrer Charlot de cette façon ?

14

Un ouvrier lui tape sur la tête pour faire partir la mouche, ce qui provoque un nouveau retard. Charlot coince sa clé, la chaine est stoppée.


15

c'est l'incident, le contremaitre se dirige vers Charlot, menaçant.

 
16

Il le réprimande, mais Charlot indique que c'est son équipier ! Le contremaitre menace de le mettre à la porte. Une bagarre éclate.

- Comment interprétez-vous la réaction de Charlot ?

 
Séquence 6: la relève
 
17
Sonnerie Max, atelier 20, encore plus vite !?
 
18

Charlot accélère le travail. Equipe de relève à votre poste !

 
19

Un ouvrier prend la relève, Charlot quitte la chaine mais continue ses gestes de travail.

- Comment interprétez-vous la réaction de Charlot ?

20
Il pointe pour prendre son repos
 
21

Il rentre dans une salle et fume. Le psdt apparait sur un écran Hey vous !vous allez tout de suite vous remettre au travail !

 

22 et 23

Charlot proteste mais s?éxécute et se dirige vers la chaine

 
24

Au lieu de reprendre de suite son travail, il examine ses mains alors que son équipier s'impatiente, Charlot finit par prendre la relève sous les réprimandes

- Comment interprétez-vous la réaction de Charlot ?

 

Séquence 7: La machine à nourrir Pillows


Comment peut-on interpréter la séquence 7 sur la machine à nourrir?

 
Séquence 8: "Il est fou !!!"



Comment interprétez-vous la folie de Charlot ?


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28 juin 2006 3 28 /06 /juin /2006 17:33
Le point sur ... Le Contrat Nouvelle Embauche.

Les dispositifs mis en oeuvre par le gouvernement (CPE, CNE) prétendent réduire le chômage. La question est de savoir si les causes identifiées sont les bonnes, et si les solutions apportées sont pertinentes.

Première Partie: Quels sont les principes des CNE et CPE ?


Dans cette perspective, l'enchaînement qui sous-tend la mise en place des CNE, CPE est le suivant :

1) le taux de chômage en France est trop élevé

2) si les actifs sont au chômage, c'est en raison de la rigidité du marché du travail, qui rend difficile les licenciements, donc l'embauche

3) Pour sortir de cette situation, il faut des contrats plus flexibles, les entreprises vont être incitées à embaucher des chômeurs qui vont ainsi pouvoir accumuler l'expérience qui leur fait défaut.

On peut résumer autrement le pari de ces contrats avec ce schéma sur les stocks / flux d'emplois:


Recherchez

Bien dit !...

 
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Si tu veux changer le monde,

Sois le changement


Gandhi



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Wassily Kandinsky
"Composition VIII"

Je n'ai pas de talents particuliers. 

Je suis juste passionnément curieux.

 

Albert Einstein


Pieter Brueghel

"La Tour de Babel"




" C'est vieux comme le monde, la nouveauté "
Jacques Prévert


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"Annette dans le studio"



 

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