Bon allez, aujourd'hui, c'est le premier mai, un petit billet d'humour sur l'actualité.


Vous avez sûrement déjà regardé ces deux vidéos des têtes à claques (voir leur site ici, encore une référence de nos amis québécois).
Je vous propose de les revoir sous un autre angle.

On peut y voir une parodie des méthodes de marketing télévisuelles.
Mais en y pensant, on peut aussi trouver une grille d'analyse de la campagne présidentielle du deuxième tour:

- avant, on n'y connaissait rien, on épluchait les patates avec nos mains => Aujourd'hui, la France va mal sans eux (crise du travail, de l'autorité, faible croissance économique, montée des inégalités).

- Heureusement, tout ira mieux avec le willy waller two thousand six et je peux le prouver (voir le petit test comparatif sans le willy waller et avec)
=> les candidats ont trouvé les remèdes miracles et cela marche car il n'y a pas d'idéologie, c'est du concret, on est dans le réel, le pragmatisme.
C'est la faute à Mai 68, aux 35 heures, c'est la faute au marché et au libéralisme.
Il faut remettre la France au travail, travailler plus pour gagner plus, la France, tu l'aimes ou tu la quittes, il n'y a qu'à aider les jeunes, les seniors, les pauvres, les mères de famille pour avoir une France plus juste et plus forte.

- Le willy waller ne coûte quasiment rien : 4 paiements de 29.99 $, autrement dit une misère par rapport à son utilité.
=> Grâce à nos candidats, on pourra à la fois financer l'effort de recherche et d'innovation, baisser les prélèvements obligatoires, et réduire la dette tout en développant des services publics modernes.
Tout cela avec un aplomb et un sourire digne des meilleurs acteurs d'Hollywood (par exemple, ceux qui viennent faire la promo de Spiderman 3)
Etonnant, non ?

Ce clip met en scène un pilote de ligne qui croit voir un terroriste parmi les passagers parce qu'il a une lime à ongle (allusion aux évèvements du 11 septembre 2001). Le résultat est évidemment très drôle...et inattendu.
On peut aussi y voir une allusion au principe de précaution dans une société où la défiance règne.

En effet, le pilote, en bon citoyen, dénonce un de ses passagers et demande à atterrir d'urgence (principe de précaution au cas où il tuerait le pilote avec sa lime à ongle).
On note que le copilote ne sert à rien (principe de coopération rejeté au nom de la hiérarchie entre les gradés).
La tour de contrôle hésite, trouve le comportement du pilote un peu absurde, mais dans le doute, pour se couvrir et face à la peur du commandant, va envoyer des chasseurs pour abattre l'avion. Ce qui est contre-productif
Etonnant, non ?





Pour tous les lecteurs(rices) de SOS...SES... !
C'est la fête du travail.
Je sais, j'aurais dû faire un billet là dessus (shame on me). Je n'étais pas d'humeur à faire ce travail là d'autant plus que des liens en parlent mieux que moi: voir ici sur hérédote. net et bien sûr Wikipédia

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