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30 juin 2006 5 30 /06 /juin /2006 07:59
Rappel: dans la partie I, dossier documentaire + QCM pour sensibiliser aux différents effets
possibles de la mondialisation.

Aujourd'hui, élaboration d'une synthèse concernant les effets possibles de la mondialisation des échanges.
Le support: un schéma d'implication à compléter progressivement.

Consignes:

A partir du dossier documentaire (et de vos réponses aux questions), vous allez compléter le schéma ci-dessous (voit plus bas) qui servira de support de cours.
Si le schéma n'est pas visible (ce qui est vraisemblable, je peux vous l'envoyer en format Word part mail).

Exercice 1:

Complétez les cadres du schéma qui sont pré-remplis.
Ils comportent des points de suspension. Ces cadres concernent des notions qui ont été acquises au cours des chapitres précédents.

Exercice 2:

Complétez les cadres 1 à 8 à l'aide des propositions suivantes (notez le numéro uniquement):

a / non prise en compte des contraintes environnementales      n°....
b / exploitation des femmes, enfants, désarticulation villes / campagnes  n°....
c / assimilation        n°....
d / précarité, chômage et exclusion pour les non qualifiés   n°....
e / rejet, contre-acculturation  n°....
f / de nouvelles opportunités apparaissent    n°....
g / recherche d'une production durable      n°....
h / coexistence, réinterprétation  n°....

Exercice 3:

Beaucoup d'effets peuvent conduire à des tensions économiques, sociales et culturelles. Cependant, il y a aussi des effets qui peuvent atténuer ou contrarier ces tensions. Repèrez-les et tracez sur le schéma des flèches en pointillés les reliant aux conflits.

Exercice 4:

Travail à faire pour la prochaine séance:
vous devez rédiger une synthèse sur les effets de la mondialisation.
Elle devra comporter les arguments essentiels structurés autour d'un fil directeur (ne vous contentez pas de faire une paraphrase du schéma)






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28 juin 2006 3 28 /06 /juin /2006 18:25
Voici un exemple de dossier documentaire concernant un des aspects du cours de Terminale ES sur les effets de la mondialisation.

Cette première partie a pour objectif de sensibiliser aux différents aspects de la mondialisation.
Elle s'appuie sur un dossier documentaire et un QCM : les documents sont aisés à comprendre, le questionnaire permet de revoir certaines notions et peut être l'occasion non seulement de vérifier la compréhension des documents mais également de poser un certain nombre de questions - problèmes.
(Note: ce dossier a été réalisé par le groupe de réflexion sur les "fondamentaux" dans l'Yonne)

CHAPITRE: Mondialisation, évolutions sociales et culturelles, régulation


Dans les chapitres précédents, nous avons étudié la mondialisation, ses causes et ses conséquences selon l’approche essentiellement économique. A présent, nous allons analyser les relations entre l’ouverture à l’échange international et le changement social et culturel.

Travail de préparation à réaliser:

1/ Pour aborder ce thème, nous avons besoin de deux notions déjà utilisées :  « culture » et
« acculturation » . Notez leur définition
2/ Répondez ensuite aux questions sur le polycopié.

DOSSIER DOCUMENTAIRE ET QCM

Document 1 : Pour créer une demande mondiale de produits américains, les besoins doivent être à la même échelle. Pour les grandes marques – Coca-Cola, Malboro, Nike, Levi’s, Pepsi, ou McDonald’s – , vendre des produits américains, c’est vendre l’Amérique : sa culture populaire, sa prétendue prospérité, son imaginaire et même son âme. Le marketing porte autant sur les symboles que sur les biens, et il ne vise pas à commercialiser des produits, mais des styles de vie et des images : le citadin aisé, le cow-boy austère, les stars de Hollywood, un jardin d’Eden sans frontières.

Source : B.R. Barber, Le Monde diplomatique, août 1998.


1°) le rôle des STN américaines est ici
:
(a- de permettre une diffusion des biens culturels différents)
(b- de faciliter l’accès à tous des bienfaits de la culture américaine)
(c- d’écouler leurs marchandises sur les marchés mondiaux)
(d- de diffuser leurs produits et leur culture à l’ensemble des consommateurs de la planète).

2°) Le succès planétaire de ces produits s’explique par :
(a- les consommateurs aiment ces produits qui sont universels)
(b- le prix de ces produits est relativement peu élevé )
(c- les STN ont des stratégies marketing très efficaces)
(d- les économies d’échelle ont permis d’amortir les coûts, ce qui permet d’investir dans un marketing très efficace)



Document 2 :L’usine STMicroelectroncs de Casablanca a connu, au milieu des années 1990, une transformation spectaculaire de sa gestion et de ses performances. Ce succès est lié à la mise en œuvre par l’entreprise de méthodes de gestion apportées par l’entreprise, sous la bannière du TQM (Total Quality Management), démarche qui se présente comme universelle. Simultanément , il est clair que cette démarche a été d’autant mieux reçue qu’elle a pris sens dans des repères spécifiquement marocains (…)
S’il n’a pas été difficile
d’implanter le TQM, nous a-t-on affirmé, c’est parce que ses enseignements ne font que reprendre les préceptes de l’islam (…) De multiples correspondances sont mises en avant entre les préceptes moraux professés par l’entreprise et les enseignements du Coran (…)

A tous les niveaux, l’exemple qui vient d’en haut est cité comme un aspect décisif de la réussite de la démarche. La référence au directeur général est omniprésente (…) Ainsi, le modèle de chef donné en exemple dans la formation TQM est le chef coutumier du douar (village), « désigné par les gens à cause de sa sagesse, de son honnêteté ». Le leader TQM a bien sa place dans cette continuité.

Source : P. D’IRIBARNE, le Tiers-Monde qui réussit, nouveaux modèles, Odile Jacob, 2003


3°) la rencontre entre ces deux cultures (celle d’une STN et du pays d’accueil) s’est traduite par
:
(a- une uniformisation culturelle)
(b- un rejet de la culture dominante)
(c- un repli sur soi, sur la tradition)
(d- une coexistence des deux cultures)

Document 3 : Les évènements qui se déroulèrent dans l’ex-Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe) en 1961 nous offrent un exemple de contre-acculturation. Rappelons brièvement les faits. Les partis politiques indigènes décidèrent de boycotter des élections organisées par la minorité blanche du pays. Les leaders noirs engagèrent leurs partisans à manifester ouvertement leur hostilité à l’occidentalisation par l’abandon du port des vêtements européens, des lunettes, des montres constituant à leurs yeux des symboles d’oppression. Ils allèrent jusqu’à affirmer leur opposition à l’industrialisation du pays (…)

Le choc culturel peut aboutir à la conséquence que des individus ne savent plus à quelles normes sociales se référer. Le processus d’acculturation a parfois pour conséquence de déstructurer une société traditionnelle sans lui fournir en échange une restructuration sociale. (…) Cette situation se traduit souvent par des troubles sociaux graves, notamment par le recours fréquent à l’usage des stupéfiants, par l’accroissement de la prostitution, de la délinquance, de la criminalité, du suicide, etc…

Source : Michel de Coster ; l’acculturation – Diogène, janvier-mars 1971


4°) une contre-acculturation peut se définir comme :

(a- l’inverse de la socialisation)
(b- un refus de l’acculturation qui conduit à un rejet de la culture dominante)
(c- la coexistence de deux cultures différentes à l’intérieur d’une société)
(d- un rejet de la culture occidentale jugée trop matérialiste et destructrice)

5°) L’une des conséquences possibles évoquée dans le document est :
(a- l’anomie)
(b- la contre socialisation)
(c- la marginalité)
(d- la déviance)



Document 4 :
Le comportement des entreprises vis-à-vis de l’environnement est loin d’être homogène. Certaines d’entre elles ont bien amorcé une réflexion en profondeur concernant leur rôle dans la problématique environnementale. Elles ont de ce fait entamé l’examen minutieux de leurs produits et procédés, en vue d’en réduire leur impact écologique. D’autres en revanche rechignent à intégrer les paramètres environnementaux à leur modèle économique. Il est intéressant d’observer toutefois que la prise en compte de l’environnement s’analyse de plus en plus en termes stratégiques. La composante environnementale est devenue l’élément de positionnement sur le marché. A ce titre, elle est brandie comme un sceau de qualité par les entreprises chef de file.

Source : C. Gendron, comment concilier environnement et industrie ?, Sciences Humaines, HS n° 49, été 2005


6°) le document montre que
:
(a- les entreprises ne prennent pas en compte l’environnement)
(b- les entreprises commencent à se remettre en cause par rapport aux problèmes environnementaux en raison de l’influence d
es associations écologiques)
(c- certaines entreprises sont devenues « écologiques » sous la pression des problèmes liés au réchauffement de la planète)
(d- certaines entreprises commencent à intégrer les contraintes environnementales dans le but de se différencier de la concurrence)


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28 juin 2006 3 28 /06 /juin /2006 17:54
MONDIALISATION, EVOLUTIONS SOCIALES ET CULTURELLES

Voici un exemple de T.D. en Terminale E.S. sur le thème de la mondialisation


Doc. 1 :Avec les jeans, le Coca-Cola est le produit le plus connu au monde. Présent dans près de 200 États, le produit inventé il y a 110 ans par un pharmacien d'Atlanta, est bien plus qu'une simple boisson, c'est un mythe, le symbole même du capitalisme et de la société de consommation. Banalisé en Europe par les soldats américains pendant la Seconde Guerre mondiale, le Coca-Cola n'a cessé d'étendre sa « zone d'influence ».

Doc.2: La consommation annuelle de Coca-Cola (Source : Atlas des cuisines, éd. Autrement, 2004) Note: les servings : prise de coca en bouteille, canette, verre…


Doc.3 : En 1931, une célèbre marque de sodas, afin de vendre sa boisson aux enfants
pendant l'hiver, se servit du Père Noël et de sa hotte pour les séduire. C'est la stylisation
de la publicité qui lui donna son costume rouge et blanc que les enfants du monde entier
lui connaissent aujourd'hui.
Source: Site France 5 fr


Doc.4 : Quels sont les processus qui concrètement rendent désirable le Coca-Cola pour des milliards d’être humains ? (…) L’usage des mêmes objets, voire le développement des mêmes pratiques ne sont-ils pas trompeurs ? Ainsi, le Coca cola que boivent à l’Eglise les Indiens de Chamula au Mexique a pour fonction de les aider à roter pour chasser les mauvais esprits qui hantent leurs corps.
Source : François Ascher, la société hypermoderne, l’aube essai, 2005


Doc.5 : En un an, Mecca-Cola conçu comme un produit militant contre l’impérialisme américain, aurait vendu 20 millions de litres en France. Mecca-Cola est une boisson d’un genre particulier.
Bien que sa qualité gustative - il est notamment moins sucré que les Coca-Cola et Pepsi-Cola - soit présentée comme un avantage, sa vocation est d’abord politique. Selon le souhait de son fondateur, Tawfik Mathlouthi, cette marque sert principalement à "s’opposer à l’impérialisme, au colonialisme et aux injusticesen participant à l’essor économique".
"Les gens ont reçu le message, affirme pour sa part M. Mathlouthi. Acheter notre produit, c’est faire un acte de protestation ferme mais pacifique contre la politique étrangère américaine."
Source : Le Monde, 22 avril 2004

Doc.6 : Expulsé en 1977 par le gouvernement, Coca-Cola a repris pied en Inde le 23 octobre 1993, au moment même où Pepsi-Cola s’y implantait. Les deux entreprises possèdent 90 « usines d’embouteillage » qui sont en réalité…des « usines de pompage ». chacun extrait entre 1 million et 1.5 million de litres d’eau par jour.
En raison de leur procédé de fabrication, ces boissons gazeuses présentent des risques. D’abord parce que le pompage des nappes pratiqué par leurs usines dépouille les pauvres du droit à se fournir en eau potable. Ensuite, parce que ces usines rejettent des déchets toxiques qui menacent l’environnement et la santé (…)
Pendant plus d’un an, des femmes des tribus de Plachimada, au Kerala, ont organisé des sit-in pour protester contre l’assèchement des nappes phréatiques par Coca-Cola. « les habitants, écrit Virender Kumar, journaliste au quotidien Mathrubhumi, portent sur la tête de lourdes charges d’eau potable qu’ils doivent aller chercher plus loin, pendant que des camions de boissons gazeuses sortent de l’usine Coca » Il faut 9 litres d’eau potable pour faire 1 litre de Coca.
Le panchayat (conseil du village) avait accordé sous conditions à l’usine Coca-Cola l’autorisation de puiser l’eau à l’aide de pompes motorisées. Mais la multinationale s’est mise à puiser, en toute illégalité, des millions de litre d’eau pure dans plus de six puits forés par ses soins et équipés de pompes électriques ultrapuissantes. Le niveau des nappes a terriblement baissé, passant de 45 mètres à 150 mètres de profondeur.
Non contente de voler l’eau de la collectivité, Coca-Cola a pollué le peu qu’il en restait, rejetant les eaux souillées dans les forages à sec creusés sur ses installations pour enfouir les déchets solides (…)
Sommé de s’expliquer, Coca-Cola a refusé de fournir au conseil du village les explications demandées. Ce dernier lui a donc notifié la suppression de sa licence d’exploitation. La multinationale a essayé d’acheter le président en lui offrant 300 millions de roupies. En vain. Toutefois le gouvernement du Kerala a continué à protéger l’entreprise. Il lui verse des subventions au titre de la politique industrielle régionale. Pepsi et Coca touchent des aides similaires, pour des boissons dont la valeur nutritionnelle est faible, en comparaison des boissons indiennes (…)

En 2003, les autorités sanitaires ont informé les habitants que la pollution de l’eau la rendait impropre à la consommation. Les femmes furent les premières à dénoncer cet « hydropiratage » lors d’un sit-in devant les grilles de la compagnie. Le mouvement a déclenché une vague de soutien nationale et internationale. Sous la pression de ce mouvement de plus en plus puissant et en raison de la sécheresse venue encore aggraver la crise de l’eau, le chef du gouvernement du Kerala a enfin ordonné, le 17 février 2004, la fermeture de l’usine Coca-Cola (…) Une plainte auprès du tribunal suprême a été déposée contre la multinationale, au nom de l’intérêt public.
Le juge a ordonné à Coca-Cola de cesser ses pompages pirates, le magistrat a notifié : « la doctrine de la confiance publique repose avant tout sur le principe voulant que certaines ressources telles que l’air, l’eau de mer, les forêts ont pour la population dans son ensemble une si grande importance qu’il serait totalement injustifié d’en faire l’objet de la propriété privée. Lesdites ressources sont un don de la nature et devraient être gratuitement mises à la disposition de chacun, quelle que soit sa position sociale (…) En tant qu’administrateur, l’Etat a de par la loi le devoir de protéger les ressources naturelles, qui ne peuvent être transférées à la propriété privée. »
Source : V. Shiva, Pour changer le monde hors série du monde diplomatique n° 83, octobre novembre 2005


Doc.7: Coca-Cola affirme n'être pour rien dans l'épuisement des nappes phréatiques, rejetant la faute sur la sécheresse. De fait, les précipitations dans la région ont été bien en dessous de la moyenne ces deux dernières années (…)
En vertu de l'accord signé avec les autorités locales lors de l'ouverture de l'usine, en 2000, Coca-Cola a le droit de pomper 560 000 litres par jour. La compagnie affirme être en dessous de ce seuil, déclaration invérifiable puisque les huit puits du site n'étaient pas, jusqu'à peu, équipés de compteurs. Insistant sur le fait que l'usine est dotée du label écologique ISO 14 001, Coca met aussi en avant la mise en place d'un important dispositif de récupération d'eau de pluie qui aurait déjà permis de renflouer les nappes de 12 millions de litres
Réfutant toutes les accusations, Coke se dit victime de «règlements de comptes politiques et d'antiaméricanisme». «Il est difficile de comprendre pourquoi nous sommes les seuls à être pris pour cible alors qu'il y a dans la région vingt-sept autres industries qui utilisent pour certaines plus d'eau que nous», argumente Sunil Gupta, vice-président de Coca-Cola India. «C'est vrai que la focalisation sur Coca est un peu injuste, avoue un journaliste local, mais ils payent le prix de leur nom et leur implantation dans une zone agricole alors que les autres usines sont regroupées dans des sites industriels.»
Grand seigneur, Coke affirme ne pas vouloir fermer l'usine «car elle génère des revenus indispensables pour des milliers de locaux». Cinq cents familles, en l'occurrence, qui sont évidemment furieuses d'avoir soudainement perdu leur gagne-pain.
Source : Libération, 22 avril 2004


Questions guide :

1°) Coca – Cola : une boisson mondiale ?
2°) Quels sont les effets de la diffusion de cette boisson gazeuse ?
3°) Montrez que si des normes environnementales sont souhaitables, leur mise en œuvre se heurte à des difficultés.
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