Pour redonner du sens aux mutations économiques et sociales, des articles et des liens liés aux sciences économiques et sociales, aux débats actuels.
Le principal méfait de l'enseignement et de l'apprentissage des sciences "sociales" est justement d'étudier les faits comme des "objets" et de sombrer dans le sacro-saint "relativisme culturel".
Tout se vaut, les tags est les injures ne sont plus que l'expression d'une "culture". Jack Lang en est un spécialiste.
Les injures de Haddock sont exotiques et drôles, mais celles entendues dans les lycées ne deviennent qu'objet d'étude pour sociologue à la petite semaine...
De temps en temps (rarement), certains se penchent pour voir les dégats occasionnés par ceux qui ne possèdent qu'un vocabulaire de 400 mots, dont une bonne partie d'expressions dites "imagées". Ils sont loin d'être béats d'admiration, mais soulignent plutôt les difficultés d'intégration de ces illétrés.
Va donc trouver un boulot "bien payé" quand tu causes 400 mots ! Certains jeunes crachent sur la culture ("savante"), l'orthographe, la syntaxe, la grammaire ("à quoi ça sert ?"), mais jamais sur le pognon.
Dur pour eux plus tard...
Tout ça pour dire que je ne m'enthousiasme pas pour le nouveau jargon en tant qu'"objet d'études". Je dirai même que ça me fait plutôt chier, puisque on en parle...
Un peu plus de "savoir savant", un peu moins de sous-culture des banlieues. Un peu plus de morale, beaucoup plus de français, beaucoup moins de socio. Houla ! que c'est réac !
Signée : un prof de SES qui ne partage pas ton analyse "distanciée".
Selon Bentolila, la promotion de l'argot contemporain, notamment au travers des textes de rap, constitue un discours démogagique visant à masquer une inégalité linguistique se nourrissant de l'exclusion et l'alimentant à son tour.Cela rejoint, je trouve assez bien ce que pense bpush, non ?