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Pour redonner du sens aux mutations économiques et sociales, des articles et des liens liés aux sciences économiques et sociales, aux débats actuels.

et un , et deux...zéro !

badge7652537.jpgJ'ai découvert il n'y a pas longtemps le concept de web 2.0.

Evidemment, sa définition pose problème.
Certains disent qu'il ne s'agit que d'un coup "marketing", une mode qui sera remplacée par une autre assez rapidement (on évoque déjà le web 3.0 ^^).




Peu importe l'étiquette donnée, il me semble qu'il y a tout de même des innovations relativement conséquentes concernant ce qui se passe sur le web actuel.

Je vous (re)propose le diaporama ci-dessous qui permet d'avoir quelques éléments de repères (de plus, j'en connais qui ont besoin d'une petite piquouze de rappel à propos des flux RSS).


Alors évidemment, ce concept de Web 2.0 ayant un tel succès, de multiples "déclinaisons" apparaissent: on parlera d'entreprise 2.0, de travailleurs web 2.0, de marketing 2.0, de sites / blogs web 2.0....et même d'éducation 2.0. !

J'ai cherché à en savoir un peu plus à ce sujet.
Voici donc les liens qui m'ont paru les plus intéressants à ce sujet.

- d'abord, vous avez ici le manifeste de l'éducation 2.0

Les principes avec lesquels je suis relativement d'accord:

- Apprendre est un acte social. Ça se construit à partir des échanges.
J'ai déjà ecrit dans ce blog à quel point les élèves éprouvaient des difficultés à ne travailler que de façon isolée, ils éprouvent le besoin de discuter, d'échanger avec les autres (enseignants bien sûr, mais aussi élèves). C'est, il me semble, un changement que l'on peut tous constater. Ce qui soulève d'ailleurs bien d'autres difficultés (sur la gestion du travail de groupe notamment)

- Chaque enfant peut apprendre et se développer socialement, cognitivement et spirituellement.
Je suis d'accord, mais j'enlève cependant le dernier point "spirituellement", cela doit être mon côté laïque à la française qui ressort ^^. Cela me paraît être un principe fondateur de toute éducation,  non ?

- Les gens peuvent recueillir plus rapidement de l'information qu'avant l'apparition d'Internet.
Tous ceux qui utilisent le web, les agrégateurs de flux RSS doivent savoir ce qu'il en est. La quantité d'information et la rapidité de diffusion sont effectivement impressionnantes. L'enjeu est donc plus que jamais de savoir ce qu'on fait avec cela.
Etre capable de chercher, de sélectionner, de synthètiser, d'utiliser, de valider tel ou tel type d'information deviennent des savoir - faire dont la maitrise est cruciale.

- Le réseau Internet facilite une multitude de forme de participation.

Pour le meilleur comme pour le pire. A cet égard, je viens découvrir un réseau social FaceBook (voir mes identités numériques dans la rubrique "c'est perso" colonne de droite). Sitôt connu, on se rend compte qu'il possède un potentiel très intéressant, mais avec des réserves importantes (je vous conseille ces deux articles: l'un d'un blog dont j'ai déjà dit tout le bien que je pensais: CICLA71 avec cet article; l'autre est un article écrit par Aziz Haddad dans Mashable)

- Les étudiants et les enseignants sont des producteurs de connaissance. Ils sont beaucoup plus que de simples récepteurs passifs d'informations et de connaissances.
Rien à rajouter !

Il y a d'autres aspects dans le manifeste qui me gênent un peu plus, ils se situent dans une tradition peut être un peu trop anglo-saxonne à mon goût (ou c'est moi qui suis trop franchouillard ^^).

A vous de voir...et de commenter !

- sur Facebook, il existe un groupe concernant l'éducation 2.0

utopies-navigation.jpg

- J'ai trouvé (encore hé oui) des sites francophones très intéressants sur la relation entre les TIC et l'apprentissage:

1 / le blog de Bruno Duvauchelle est très pertinent: il suffit de lire les 3 premiers
            articles pour s'en convaincre !

2 /  le blog de Florence Meichel nous donne beaucoup d'outils pour tenter de nouvelles pratiques. Elle est à l'origine du réseau Apprendre 2.0

3 / J'ai trouvé cet article sur le site de prépaclasse.net  très instructif.


- à cette adresse, vous avez une représentation de l'école 2.0 (en anglais)

- comme toujours, François Guité demeure la référence par sa clarté et sa rigueur. Dans ce billet, il nous montre l'ampleur des changements. Voici par exemple le schéma qu'il a réalisé à ce sujet.




Alors, quelles réactions ? Au choix...

1 / Pff, encore une mode dont la caractéristique est d'être vide de sens...
2 / M'ouais, c'est une vision techniciste, anglo-saxonne...
3 / il y a des choses intéressantes, mais on en est très loin (problème de matériel, accès
     à la salle multimédia, formation des enseignants et des élèves...)
4 / C'est super ! Voilà ce qu'il nous faut...alors qu'est-ce qu'on attend pour être 2.0 ?

Evidemment, il y a une palette beaucoup plus large... c'est à vous de voir...

Un petit jingle avant commentaire ? Au choix






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V
Salut Christophe,J'apprécie vraiment ton blog et la façon dont tu questionnes, de façon variée, les objets qui titillent ta curiosité...Sur le concept de web 2.0, je ne pense pas que ce soit un simple argument marketing. N'étant pas non plus technobéat, je ne fais pas de ces nouveaux outils l'alpha et l'omega de mes pratiques pédagogiques.Découvrant cependant les potentialités que recèlent ces outils et surtout les possibilités de créativité que cela génère, je dois bien reconnaître que je prends un pied terrible à les expérimenter, et que cela renouvelle profondément mes usages pédagogiques de l'internet (mais surtout ceux de mes élèves en fait).Il y a des effets induits dans la transposition en situation éducative de l'usage des réseaux sociaux qu'il faut encore approfondir, car au-delà de la théorie dont tu exposes certaines données, il y a très peu de pratiques.Et comme tu le sais, à côté des usages il y a en fait aussi une foule de "mésusages" dont on n'a pas exploré les conséquences négatives. Dis, tu connaîtrais pas un (très) bon sociologue du web ? ;-)A plus et bon week-end !Vincent M
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C
Pour le moment, je ne connais pas encore de (très) bon sociologue du web, mais je pense qu'il doit en exister. Je consulte quelques bons blogs de socio qui sont dans mes onglets netvibes (voir rubrique de droite)
D
Oui, Christophe, on est d'accord sur le fond.Et c'est vrai que le terme à une forte connotation religieuse. C'est bien dommage parce que avoir une ou de(s) pratique(s) spirituelle(s) peut impliquer un simple détachement (ou non attachement) aux choses matérielles...Cette connotation religieuse serait-elle d'ordre culturelle ?Serait-ce une caractéristique de la culture occidentale ?Tiens, cela pourrait être pas mal pour un cours de SES de première....NB: tu sais (non, pas encore) que j'ai des élèves qui ont découvert ton site avant que je leur en parle. c'est pas beau çà !
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J
@ Mr Foraison : Pourriez vous me donner mon adresse email à mon nom du lycée svp ... Je dois la donner à Microsoft pour avoir Office 2007 ( word , excel ... ) à 52€ legalement. Vous pouvez bénéficier d'offres très interessantes en tant que prof , si vous souhaitez , je vous donnerai le lien pour que vous puissiez voir ...Pour tout ceux qui souhaiterait obtenir OFFICE 2007 à 52 € , vous devez être étudiant ( lycée ... ).Si vous voulez me contacter pour l'adresse du lien ... dede_956@hotmail.frATTENTION : CECI EST LEGAL !!! C'est Microsoft qui fait cette offre , 52€ au lieu de .... UNE AFFAIRE !!
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D
Bonjour Christophe.Sympa de nous faire partager tes découvertes sur le Web 2.0Je ne connais pas trop le concept. Je vais donc prendre le temps de regarder tes billets pour commencer.Petite remarque : tu écris: - Chaque enfant peut apprendre et se développer socialement, cognitivement et spirituellement.Je suis d'accord, mais j'enlève cependant le dernier point "spirituellement", cela doit être mon côté laïque à la française qui ressort ^^. Cela me paraît être un principe fondateur de toute éducation,  non ?Mais je crois qu'ici, tu confonds ce qui relève de l'esprit (le spirituel) et ce qui relève de la religion (d'ou l'existence de la laicité).Par exemple, tu peux pratiquer le bouddisme au sens spirituel, sans pour autant pratiquer la religion boudddiste.Donc se développer au sens spitituel ne op)se pas de problème à l'égard de la laicité, me semble-t-il.A plus...
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C
C'est vrai, les deux sens sont évidemment possibles. Mais même le deuxième sens (esprit) me parait fortement teinté de mysticisme.Je pense que l'on est d'accord sur le fond, mais ce terme me gêne un peu concernant mon métier d'enseignant. Je suis donc allé chercher le premier dictionnaire qui me tombe sous la main: le petit Robert (je sais, il y a mieux ^^).spirituel:- 1er sens (philo): qui est l'esprit, de l'ordre de l'esprit considéré comme un principe indépendant "l'âme conçue comme réalité spirituelle".- 2eme sens; propre ou relatif à l'âme en tant qu'émanation et reflet d'un principe supérieur, divin- 3eme sens: qui est d'ordre moral, n'appartient pas à la nature sensible, au monde physique. Ex: pouvoir spirituel (Eglise) pouvoir temporel (Etat)Je ne parle pas du sens courant qui ne pose pas de problème : avoir de la vivacité, de l'à-propos...Je maintiens donc mon embarras, et je pense que ce terme ne me convient pas, il me parait trop connoté (même dans le 1er sens philosophique qui verse à mon sens dans l'idéalisme). Si c'est pour signifier que chaque enfant doit développer son esprit -au sens de réflexion- je ne comprends pas alors ce que vient faire cognitif juste avant. Mais je pense que c'est mon côté matérialiste (au sens éthique bien sûr et non au sens de matérialisme historique) alors qui doit me poser problème face à ce terme.